Le 25 juillet 2025, les autorités tunisiennes ont annoncé la libération de 1 487 détenus, combinant deux volets. D’un côté, 742 prisonniers ont bénéficié d’une libération conditionnelle, décidée après examen par une commission spécialisée. De l’autre, le président Kaïs Saïed a accordé une grâce présidentielle à 745 détenus, un geste symbolique de clémence républicaine, inscrit dans une tradition de cohésion nationale.
Au-delà de la célébration, cette mesure s’inscrit dans un plan structurel de modernisation du système pénitentiaire, centré sur la réinsertion et la prévention de la récidive. Elle répond également à des préoccupations pratiques, comme la réduction de la surpopulation carcérale, souvent critiquée pour ses conditions de détention. En allégeant la pression sur les prisons, le gouvernement entend améliorer les conditions de vie et renforcer les mécanismes de réhabilitation.
Dans un contexte sociopolitique tendu, cette libération massive constitue un signal fort de réconciliation et de justice humaine. Elle souligne l’engagement de l’État tunisien à offrir des secondes chances et à affirmer la primauté de la réintégration sur la seule punition. Un exemple à suivre pour d’autres pays africains en quête de justice équitable et durable