Alerté par le député Guy Marius Sagna, l’État sénégalais a réagi en rappelant que toute activité menée par une mission diplomatique, une organisation internationale ou une ONG doit impérativement respecter les lois nationales. Le communiqué précise que « le Sénégal n’accepte aucune forme de propagande ou de promotion du phénomène LGBTQI », une position présentée comme constante et soutenue par les plus hautes autorités de l’État.
L’homosexualité est pénalement réprimée au Sénégal, avec des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Le gouvernement justifie cette politique par la nécessité de préserver les valeurs culturelles, religieuses et sociales du pays. Il indique également que plusieurs pays africains adoptent une posture similaire face aux pressions internationales.
Les autorités préviennent qu’elles se réservent le droit de prendre « toute mesure appropriée » à l’encontre des organisateurs ou participants de telles initiatives, quelle que soit leur nationalité ou statut. À ce jour, l’Ambassade des Pays-Bas n’a pas réagi publiquement. Ce différend souligne les tensions entre souveraineté nationale et normes internationales en matière de droits humains, un débat sensible sur le continent africain et au sein de sa diaspora.
Sources : https://www.rts.sn/actualite/detail/a-la-une/activites-de-promotion-des-lgbtqi-le-senegal-met-en-garde-les-representations-diplomatiques-et-organisations-internationales https://www.seneplus.com/politique/le-senegal-interdit-toute-promotion-lgbtqi https://walf-groupe.com/blog/2025/07/11/le-gouvernement-senegalais-met-en-garde-contre-la-tenue-dun-debat-pro-lgbtq/ https://www.dakaractu.com/Organisation-d-une-reunion-LGBTQ-au-Senegal-Le-ministere-des-Affaires-Etrangeres-MIAAE-dit-non-_a263321.html