Le 28 juillet 2025, lors de l’ouverture de la 15e Expo d’Eenhana dans la région d’Ohangwena, la présidente namibienne Netumbo Nandi-Ndaitwah a exprimé son inquiétude face à la hausse des suicides dans le pays, qualifiant la situation de « très triste » et « inquiétante ». Elle a exhorté la nation à une introspection collective, posant la question : « Que se passe-t-il dans notre société ? ».
Son appel à la compassion survient peu après la confirmation de trois suicides d’enseignants dans la région d’Ohangwena : Titus Nuuyi, Nestory Namhindo et Lukas Kalwenya. Le ministère de l’Éducation a décrit ces pertes comme un drame pour le secteur éducatif, pointant du doigt le stress, les défis financiers et les troubles mentaux auxquels les enseignants sont confrontés. Une étude soutenue par l’UNICEF sera menée pour évaluer leur bien-être.
Au niveau national, plus de 540 suicides et 100 000 cas de troubles mentaux ont été enregistrés sur l’exercice 2024/2025, selon le ministère de la Santé. Face à cette situation, les autorités appellent à des réponses communautaires, multisectorielles et durables. Pour la présidente, cette crise nécessite une action collective urgente et bienveillante. La santé mentale, longtemps négligée, s’impose désormais comme une priorité nationale. Notre rédaction poursuivra la couverture de ce dossier, essentiel à la résilience sociale et au bien-être de la population namibienne.