Une candidature appuyée sur la Constitution
Âgé de 83 ans, Alassane Ouattara a officialisé sa candidature le 23 juillet, affirmant agir « en toute conscience » et dans le cadre de la Constitution qui, selon lui, l’y autorise. Il évoque un mandat de « transmission générationnelle » et de consolidation des acquis. Déjà en campagne, le chef de l’État se présente comme le garant de la stabilité et du développement économique.
Des adversaires exclus de la course
Le paysage politique se trouve profondément remodelé par les exclusions judiciaires de plusieurs opposants. Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Guillaume Soro et Tidjane Thiam sont écartés de la liste électorale pour des motifs variés, allant de condamnations judiciaires à des contentieux sur la nationalité. Ces décisions suscitent de vives critiques de l’opposition, qui dénonce une « élection verrouillée ».
Un climat électoral sous surveillance
La Côte d’Ivoire a connu des scrutins marqués par la violence, notamment en 2010 et 2020. Le contexte sécuritaire reste fragile malgré les efforts de normalisation. Alors que le pays est souvent cité comme un pôle de stabilité en Afrique de l’Ouest, la présidentielle de 2025 s’annonce déterminante pour sa trajectoire démocratique.