Aujourd'hui

14/03/2025   

PUB

PUB

Politique

L’essentiel à retenir dans l’univers de la politique, des stratégies, des idées, et bien davantage.

Migration irrégulière : le Maroc impose un visa aux ressortissants ivoiriens

Migration irrégulière : le Maroc impose un visa aux ressortissants ivoiriens

À compter du 1er septembre 2024, les ressortissants ivoiriens seront tenus de détenir un visa pour entrer au Maroc, une décision conjointe des autorités des deux pays. Cette mesure, qui s'appliquera pour une durée de deux ans, vise à lutter contre la migration irrégulière.

À compter du 1er septembre 2024, les ressortissants ivoiriens seront tenus de détenir un visa pour entrer au Maroc, une décision conjointe des autorités des deux pays. Cette mesure, qui s’appliquera pour une durée de deux ans, vise à lutter contre la migration irrégulière. Le Maroc, en tant que point de transit pour de nombreux migrants africains cherchant à atteindre les côtes méditerranéennes, se trouve au cœur d’une problématique complexe liée à la migration.

Le Maroc est devenu un carrefour stratégique pour les migrants d’Afrique subsaharienne, attirés par l’espoir d’une vie meilleure en Europe. Selon des estimations, des milliers de migrants traversent le royaume chaque année, espérant rejoindre les côtes espagnoles. En réponse à cette situation, les gouvernements marocain et ivoirien ont décidé d’imposer un visa d’entrée pour les Ivoiriens, une mesure qui soulève des interrogations sur ses implications pour les droits des migrants et la coopération entre les deux nations. « Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large de gestion des flux migratoires et de lutte contre la migration irrégulière », a déclaré un responsable du ministère des Affaires étrangères ivoirien. Ce changement de politique est perçu comme une tentative de mieux contrôler les mouvements de population et de renforcer la sécurité aux frontières.

Pour les Ivoiriens, cette nouvelle exigence de visa pourrait compliquer leurs projets de voyage et d’émigration. De nombreux jeunes Ivoiriens envisagent le Maroc comme une étape vers l’Europe, et l’instauration de ce visa pourrait dissuader certains d’entre eux. « Cela va rendre les choses plus difficiles pour ceux qui cherchent des opportunités à l’étranger », a commenté un expert en migration. Les conséquences économiques de cette décision sont également à considérer. De nombreux Ivoiriens se rendent au Maroc pour des raisons professionnelles, commerciales ou familiales. L’imposition d’un visa pourrait limiter ces échanges, affectant ainsi les relations commerciales entre les deux pays. « Nous devons trouver un équilibre entre la sécurité et la libre circulation des personnes », a ajouté un analyste politique.

Les réactions à cette décision sont mitigées. D’un côté, certains saluent la mesure comme un pas vers une gestion plus rigoureuse des migrations. De l’autre, des voix s’élèvent pour dénoncer les conséquences potentielles sur les droits humains. Les organisations de défense des droits des migrants craignent que cette décision n’entraîne une augmentation des risques pour ceux qui tenteront de traverser clandestinement la frontière. « La lutte contre la migration irrégulière ne doit pas se faire au détriment des droits des individus », a déclaré un représentant d’une ONG. Cette situation met en lumière la nécessité d’une approche plus humaine et intégrée de la migration, qui prend en compte les causes profondes de ce phénomène.

La décision d’imposer un visa aux ressortissants ivoiriens entrant au Maroc est un développement significatif dans le paysage migratoire africain. Elle souligne les défis auxquels sont confrontés les pays d’origine et de transit dans la gestion des flux migratoires. Alors que cette mesure prendra effet dans quelques mois, il est crucial que les deux pays continuent de dialoguer et de collaborer pour trouver des solutions durables à cette question complexe.

La situation des migrants, qu’ils soient en transit ou en quête d’une nouvelle vie, doit rester au cœur des préoccupations des gouvernements. La mise en place de politiques migratoires équilibrées et respectueuses des droits humains est essentielle pour garantir la sécurité tout en préservant la dignité des personnes concernées.

Sources : https://www.lopinion.ma/Les-ivoiriens-soumis-a-un-visa-d-entree-au-Maroc-a-partir-de-septembre-2024_a57051.html https://trtafrika.com/fr/africa/le-maroc-reinstaure-le-visa-dentree-pour-les-detenteurs-de-passeports-ivoiriens-18196240 https://fr.al3omk.com/39936.html https://www.leconomiste.com/flash-infos/pour-entrer-au-maroc-les-ivoiriens-devront-disposer-d-un-visa https://www.newafrique.net/articles/kP4YOis3ygNSSLjlRzVE

Migration irrégulière : le Maroc impose un visa aux ressortissants ivoiriens

À compter du 1er septembre 2024, les ressortissants ivoiriens seront tenus de détenir un visa pour entrer au Maroc, une décision conjointe des autorités des deux pays. Cette mesure, qui s'appliquera pour une durée de deux ans, vise à lutter contre la migration irrégulière.

À découvrir aussi

Annoncée par le président Nana Akufo-Addo, la suppression des visas pour tous les ressortissants africains d’ici fin 2024 vise à renforcer les liens entre les pays du continent et à promouvoir le tourisme et les affaires.
La banque nigériane Zenith Bank ouvre une succursale à Paris, marquant une étape importante dans l’expansion des institutions africaines en Europe. Une stratégie qui contraste avec le retrait progressif de plusieurs banques européennes du continent africain.
La Banque africaine de développement (BAD) se prépare à élire son nouveau président en mai 2025 à Abidjan. Parmi les candidats, Bajabulile Swazi Tshabalala et Amadou Hott se distinguent, chacun soutenu par des pays et des groupes d’influence. Cette élection représente un moment clé pour l’avenir économique du continent africain.
Le groupe français Orano a annoncé le 20 décembre 2024 qu’il engageait un arbitrage international contre l’État du Niger, suite à la suspension de son permis d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren. Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Niamey et les entreprises minières, exacerbées par les récentes politiques de souveraineté du régime militaire nigérien.
Face aux accusations de la République démocratique du Congo concernant l’utilisation de minerais « exploités illégalement », Apple a annoncé le 16 décembre 2024 la suspension de ses achats de tungstène, d’étain et de tantale en provenance de la RDC et du Rwanda. Cette décision soulève des questions sur la transparence des chaînes d’approvisionnement et les pratiques des entreprises technologiques.
L’Union européenne a récemment mis à jour sa liste noire des compagnies aériennes, y ajoutant 55 transporteurs africains, portant le total à 129. Cette décision soulève des questions sur la sécurité aérienne et les impacts économiques pour les compagnies concernées.
Les descendants d’esclaves déportés lors de la traite transatlantique peuvent désormais demander la nationalité béninoise, une mesure historique annoncée par Cotonou. Ce geste, chargé de symbolisme, soulève des questions sur les bénéficiaires potentiels, les motivations du gouvernement et les défis de sa mise en œuvre.
Une bousculade survenue lors d’une foire pour enfants à Ibadan, au Nigeria, a fait au moins 35 morts et six blessés graves. Le gouvernement a arrêté huit personnes, dont le principal organisateur de l’événement, alors que des questions émergent sur la sécurité et la gestion des foules.
En seulement quatre mois, 100 femmes ont été tuées au Kenya, majoritairement par des partenaires ou des proches. Face à cette crise croissante, le gouvernement intensifie ses efforts, mais les défis restent immenses.
Le 18 décembre 2024, le gouvernement gabonais a annoncé la levée du couvre-feu en vigueur depuis août 2023, une décision accueillie favorablement par la population. Toutefois, l’expression “jusqu’à nouvel ordre” suscite des interrogations sur la pérennité de cette mesure.