Du 25 au 28 septembre 2025, Moscou accueille la Semaine Atomique Mondiale (World Atomic Week), dont le Forum Atomique Mondial constitue l’événement central. Organisé pour célébrer les 80 ans de l’industrie nucléaire russe, le rendez-vous réunit des dirigeants, décideurs et experts venus de plus de 100 pays afin de débattre des avancées et des perspectives de l’énergie atomique. L’Afrique s’y distingue particulièrement avec la participation du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et de délégations venues d’Égypte et du Niger, reflétant la volonté de plusieurs nations africaines d’intégrer l’atome dans leurs stratégies énergétiques et industrielles.
Le Forum accueille des personnalités de premier plan, dont le président russe Vladimir Poutine, attendu pour un discours inaugural, ainsi que le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi. Sont également présents le président biélorusse Alexander Loukachenko, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, ainsi que des représentants d’Iran, d’Ouzbékistan et d’autres pays partenaires. Pour l’Afrique, la participation d’Abiy Ahmed et des délégations égyptienne et nigérienne représente une opportunité diplomatique majeure. Des rencontres bilatérales sont prévues en marge du sommet, permettant d’explorer des accords sur le transfert de technologie, le financement de projets nucléaires civils ou encore la formation scientifique.
Le programme, organisé sous le slogan « Tout commence par un atome », met en avant les multiples applications du nucléaire au-delà de la production d’énergie. Des expositions présentent les avancées en médecine nucléaire, en exploration spatiale et en recherche scientifique. Un volet jeunesse, réunissant plus de 18 000 participants, invite les nouvelles générations à imaginer le rôle de l’atome dans le monde de 2050. En participant à ce sommet, l’Éthiopie, l’Égypte et le Niger réaffirment leur ambition d’accéder à des technologies nucléaires de pointe pour soutenir leur développement énergétique et industriel. Cette présence africaine à Moscou souligne la place croissante du continent dans les discussions mondiales sur l’atome et son potentiel pour accélérer la croissance économique et l’innovation.