L’Éthiopie s’apprête à engager l’un des plus grands projets d’infrastructures aériennes du continent avec la construction d’un nouvel aéroport international d’envergure. La Banque africaine de développement a annoncé un engagement initial de 300 milliards de FCFA, et prévoit de mobiliser jusqu’à 4 800 milliards de FCFA supplémentaires auprès de partenaires financiers. La compagnie nationale Ethiopian Airlines contribuera à hauteur de 20 % du budget global. L’objectif est clair : doubler la fréquentation touristique et rivaliser avec des hubs internationaux tels que Dubaï, Casablanca ou Johannesburg.
Un financement majeur pour un projet stratégique
Le 11 août, la BAD a officialisé un soutien financier initial de 300 milliards de FCFA pour ce projet, qui représente un investissement total de 6 000 milliards de FCFA. L’institution panafricaine coordonnera la levée de fonds auprès d’autres bailleurs pour réunir les 4 800 milliards de FCFA restants. Ethiopian Airlines financera environ 1 200 milliards de FCFA, confirmant son rôle central dans l’initiative.
Une capacité sans précédent en Afrique
Situé à 40 kilomètres d’Addis-Abeba, le futur aéroport devrait entrer en service en 2029. Sa capacité prévue est de 110 millions de passagers par an, contre 25 millions pour l’aéroport actuel, déjà saturé. Ce nouvel équipement vise à positionner l’Éthiopie comme un hub aérien de premier plan sur le continent, capable de concurrencer les plus grandes plateformes mondiales.
Un symbole de modernisation et de connectivité
Ce méga-aéroport est présenté comme un moteur de croissance pour l’économie éthiopienne et un levier de développement pour l’Afrique. Il devrait favoriser le commerce, le tourisme et les échanges culturels, tout en renforçant la connectivité du continent avec le reste du monde.
Avec ce projet estimé à 6 000 milliards de FCFA, l’Éthiopie affirme son ambition de devenir un acteur clé du transport aérien international. Porté par la BAD et Ethiopian Airlines, ce chantier illustre la dynamique d’investissement dans des infrastructures de rang mondial en Afrique et son intégration croissante aux réseaux économiques et touristiques mondiaux.