Depuis le premier cas détecté en juillet 2025 à Niassa, la Mpox, anciennement appelée variole du singe, s’est progressivement étendue à d’autres provinces. Au 5 septembre 2025, le pays comptait 74 cas confirmés, dont 66 à Niassa. Cabo Delgado a signalé son premier cas, tandis que Maputo, Manica, Gaza, Nampula, Tete et Zambézia rapportent des cas suspects en attente de confirmation. Malgré cette progression, aucun décès n’a été enregistré à ce jour. Le nombre de patients guéris est passé à 32, et 36 cas positifs restent sous surveillance clinique. Depuis juillet, 881 échantillons ont été analysés par les autorités sanitaires pour confirmer l’infection. Face à cette situation, le ministère de la Santé insiste sur l’importance des mesures de prévention.
La population est invitée à éviter tout contact physique avec les personnes infectées, à se laver fréquemment les mains et à ne pas partager d’objets personnels comme les vêtements ou les serviettes. La Mpox se transmet principalement par contact direct avec des individus infectés ou des matériaux contaminés, rendant ces gestes essentiels pour freiner la propagation du virus. L’expansion rapide de la Mpox au Mozambique souligne la nécessité d’une vigilance collective et d’une réponse sanitaire coordonnée. Bien que le nombre de guérisons apporte un certain soulagement, la situation demeure préoccupante, notamment à Niassa et désormais à Cabo Delgado. L’engagement des autorités sanitaires, associé à la responsabilité individuelle et collective, sera déterminant pour protéger la population et contenir l’épidémie.