Aujourd'hui

14/10/2025   

PUB

PUB

L’économie éthiopienne franchit un cap avec 32 milliards de dollars en recettes extérieures

L’économie éthiopienne franchit un cap avec 32 milliards de dollars en recettes extérieures

L’Éthiopie a enregistré 32,1 milliards de dollars en recettes de devises étrangères pour l’exercice 2024/25, son plus haut niveau historique. Cette performance est attribuée à une série de réformes macroéconomiques initiées ces dernières années.
L’Éthiopie a enregistré 32,1 milliards de dollars en recettes de devises étrangères pour l’exercice 2024/25, son plus haut niveau historique. Cette performance est attribuée à une série de réformes macroéconomiques initiées ces dernières années.

L’économie éthiopienne a franchi un nouveau seuil avec 32,1 milliards de dollars américains (environ 19 347 milliards FCFA) de recettes en devises pour l’exercice fiscal 2024/25, contre 24 milliards un an plus tôt. Ces chiffres ont été présentés lors du Forum Financier Éthiopien à Addis-Abeba. Le ministre des Finances, Ahmed Shide, et le gouverneur de la Banque nationale d’Éthiopie, Mamo Mihretu, ont attribué cette progression à un programme de réformes macroéconomiques en cours.

L’agriculture, les services, l’industrie, le tourisme et les mines figurent parmi les principaux secteurs contributeurs. Les exportations ont atteint 8,3 milliards de dollars, dont 2,65 milliards générés par le café, produit emblématique du pays. L’amélioration des réserves de change, la réduction de l’inflation et la baisse du déficit public figurent parmi les effets concrets de ces réformes.

Pour la première fois, le gouvernement a financé ses dépenses sans emprunter à la Banque nationale. Par ailleurs, des efforts sont déployés pour renforcer l’intégration régionale par les infrastructures et encourager la participation du secteur privé. Ce tournant économique marque une étape importante pour un pays en quête de stabilité et de souveraineté économique durable.

À découvrir aussi

Dakar, Abidjan, Johannesburg et Lomé se mobilisent massivement pour la campagne "Octobre Rose" 2025, avec des initiatives sportives, communautaires et médicales. Le message est clair : le dépistage précoce reste vital pour réduire les décès liés aux cancers féminins.
Le Kenya a relancé l’enquête sur Collins Khalusha, présumé tueur, évadé de prison en août 2024. La découverte de 42 corps mutilés à Nairobi est désormais examinée dans le cadre des disparitions survenues lors des manifestations anti-gouvernementales de 2024.
Le Tchad a inauguré le 27 septembre 2025 la centrale photovoltaïque Noor Tchad de 50 MW, la première du pays et le plus grand projet énergétique de son histoire. Mais seuls 12 MW peuvent être injectés dans le réseau national en raison des limites des infrastructures électriques.
La crise diplomatique entre l’Algérie et le Mali s’est intensifiée fin septembre 2025 à l’Assemblée générale de l’ONU. Les deux pays ont échangé des accusations graves, révélant une dégradation profonde de leurs relations bilatérales.
L’ancien ministre chinois de l’Agriculture, Tang Renjian, a été condamné à la peine de mort avec sursis de deux ans pour avoir accepté plus de 38 millions de dollars de pots-de-vin entre 2007 et 2024. Cette décision s’inscrit dans la campagne anti-corruption menée par le président Xi Jinping, qui touche même ses anciens alliés.
L’ambassadeur d’Afrique du Sud en France, Nkosinathi Emmanuel Mthethwa, a été retrouvé mort au pied d’un hôtel parisien le 30 septembre 2025. Les autorités françaises ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de son décès.
Le Burkina Faso a lancé une enquête nationale de près de 2 milliards FCFA pour évaluer les conditions de vie des ménages. Cette opération met un accent particulier sur l’impact des crises sécuritaires et de la pauvreté sur les déplacés internes.
Au Gabon, le scrutin législatif et local du 27 septembre 2025 a été marqué par des tensions, des irrégularités et des incidents violents à Libreville et à l'intérieur du pays. Face à cette situation, le président Brice Clotaire Oligui Nguema a convoqué dès son retour une réunion d’urgence pour évaluer les dysfonctionnements constatés.
Le procès de l'ancien Premier ministre Moussa Mara s’est tenu le 29 septembre 2025 à Bamako. Le parquet a requis 24 mois d’emprisonnement pour « atteinte à la crédibilité de l’État » après son soutien à des détenus d’opinion sur les réseaux sociaux. Sa demande de liberté provisoire a été rejetée.