Aujourd'hui

22/08/2025   

PUB

PUB

Société

Les sujets qui occupent l’espace public, les préoccupations sociales et les défis à relever.

Le Sénégal et Mame Mandiaye Niang face aux sanctions américaines contre la CPI

Les États-Unis ont sanctionné des juges et procureurs de la Cour pénale internationale (CPI), dont le magistrat sénégalais Mame Mandiaye Niang. Ces mesures suscitent l’indignation de la Cour et de plusieurs États parties, soulevant des questions sur l’indépendance de la justice internationale.

Des sanctions ciblant des magistrats internationaux

Les sanctions américaines concernent les juges Kimberly Prost (Canada) et Nicolas Guillou (France), ainsi que les procureurs adjoints Nazhat Shameem Khan (Fidji) et Mame Mandiaye Niang (Sénégal). Selon Washington, ces individus ont participé à des procédures concernant Israël et les États-Unis. Pour le magistrat sénégalais, les conséquences sont concrètes : gel de ses avoirs aux États-Unis, annulation de visas, suspension de cartes bancaires et menaces pour toute institution effectuant des transactions en dollars. Il décrit ces pressions comme « terribles », avec des risques d’ingérence provenant de certains services secrets. La Cour pénale internationale a rejeté ces sanctions, les qualifiant d’ »atteinte flagrante à l’indépendance d’une institution judiciaire impartiale » et d’ »affront » aux États parties et à l’ordre international. Elle affirme poursuivre son mandat sans se laisser intimider, appelant à un soutien ferme de la part des États et de tous ceux qui défendent l’État de droit.

Le Sénégal et Mame Mandiaye Niang : résilience et solidarité africaine

Le gouvernement sénégalais a exprimé sa « vive indignation » et son soutien indéfectible au juge Niang, dénonçant une « atteinte grave au principe d’indépendance de la justice ». Dakar a invité les autres États parties à resserrer les rangs pour protéger les magistrats de la CPI face aux menaces extérieures. De son côté, Mame Mandiaye Niang reste serein. Depuis La Haye, il affirme : « Je ne fais que mon travail« , soulignant la nécessité de contrarier parfois les puissants et la responsabilité de servir la justice internationale malgré les pressions. Selon lui, céder serait accepter le « règne absolu de la tyrannie ». Alors que le clivage se creuse entre défenseurs de la justice internationale et États opposés à ses prérogatives, la détermination de la CPI, le soutien sénégalais et la résilience de ses magistrats incarnent une bataille cruciale pour l’indépendance de la justice mondiale. L’avenir de la Cour dépend de la capacité des États parties à maintenir une solidarité solide face aux pressions extérieures.

À découvrir aussi

Les États-Unis ont sanctionné des juges et procureurs de la Cour pénale internationale (CPI), dont le magistrat sénégalais Mame Mandiaye Niang. Ces mesures suscitent l’indignation de la Cour et de plusieurs États parties, soulevant des questions sur l’indépendance de la justice internationale.
L’Ouganda est au centre d’une polémique après des informations contradictoires sur un accord présumé avec Washington pour accueillir des migrants expulsés. Entre confirmations officieuses et démentis officiels, la situation reste floue et suscite des interrogations diplomatiques.
Une équipe internationale dirigée par la Dr Maryame El Moutamid, astrophysicienne marocaine, a identifié un nouveau satellite naturel autour d’Uranus. Cette découverte, réalisée avec le télescope spatial James Webb, marque une avancée dans la compréhension du système uranien.
Les États-Unis exigent désormais que les demandeurs de certains visas fournissent leurs identifiants de réseaux sociaux des cinq dernières années. Cette mesure, justifiée par des raisons de sécurité, a entraîné une réaction du Nigeria, qui prépare une riposte diplomatique par réciprocité.
Un projet ferroviaire reliant Uvinza en Tanzanie à Musongati au Burundi a été lancé le 16 août 2025, représentant un investissement de 2,15 milliards de dollars. Cette initiative vise à améliorer la connectivité régionale et à faciliter le commerce entre les deux pays.
La blessure coloniale en Namibie demeure vive, alors que les descendants des victimes du premier génocide du XXe siècle intentent une action en justice historique. L’accord signé en 2021 entre la Namibie et l’Allemagne, jugé "illégal et illégitime" par certaines communautés, est désormais au cœur d’un litige qui pourrait redéfinir la notion de justice réparatrice sur le continent africain.
À l’occasion du 72e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 881 personnes à travers le Royaume. Ce geste de clémence, inscrit dans la tradition marocaine, symbolise à la fois la réconciliation nationale et la volonté de renforcer la cohésion sociale.
Le Kenya et le Japon signent un prêt historique en yens pour soutenir les projets de développement et réduire les coûts d’emprunt. Cette alliance stratégique renforce la position du Kenya comme hub économique en Afrique de l’Est et ouvre de nouvelles opportunités pour les investisseurs étrangers.
Au moins 50 personnes ont été tuées lors d’une série d’attaques dans l’État de Katsina, au nord du Nigeria. Ces violences attribuées à des gangs armés remettent en cause l’efficacité des récents accords de paix conclus dans la région.
Les États-Unis suspendent le traitement de la majorité des visas pour le Zimbabwe, plongeant des milliers de citoyens dans l’incertitude. Cette décision, aux motifs non précisés, affecte particulièrement les étudiants et reflète la fragilité des relations bilatérales entre Washington et Harare.