Le président Yoweri Museveni a promulgué cette loi le 16 juin 2025, autorisant les tribunaux militaires à juger des civils dans des circonstances spécifiques, notamment ceux associés aux forces armées ou impliqués dans des violences politiques . Les autorités affirment que cette mesure vise à lutter contre les groupes militants menaçant la stabilité du pays. Cependant, l’opposition, dirigée par le National Unity Platform (NUP) et son leader Bobi Wine, conteste cette loi. Le NUP a déposé une requête auprès de la Cour constitutionnelle pour obtenir l’annulation de la loi, arguant qu’elle viole la Constitution et les principes d’un procès équitable .
Cette législation intervient dans un contexte politique tendu, à moins d’un an des élections présidentielles prévues en janvier 2026. Des figures de l’opposition, telles que Kizza Besigye, ont déjà été jugées par des tribunaux militaires, ce qui alimente les craintes d’une instrumentalisation politique de la justice. L’issue du recours devant la Cour constitutionnelle sera déterminante pour l’avenir de l’État de droit en Ouganda. La communauté internationale suit de près cette évolution, qui pourrait avoir des implications sur les droits humains et la gouvernance démocratique dans le pays.