Une foire qui consolide son rôle économique
L’annonce a été faite en Algérie par l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, président du Conseil consultatif de l’IATF 2025. Depuis sa création, l’événement s’impose comme un moteur de commerce continental. En Égypte en 2018, il a généré 32 milliards de dollars d’accords, puis 42 milliards à Durban en 2021 malgré la pandémie, et plus de 43 milliards au Caire. L’édition 2025 à Alger a réuni plus de 35 000 délégués et 2 000 exposants issus de 140 pays, avec des prévisions dépassant 44 milliards de dollars en engagements commerciaux et d’investissement. Ces chiffres soulignent la capacité de l’IATF à transformer les ambitions de la ZLECAf en opportunités concrètes pour les États, les entreprises et les populations africaines.
Le Nigéria en vitrine et la diaspora en soutien
Lagos, centre économique du Nigéria, prépare déjà l’événement avec une mobilisation gouvernementale et institutionnelle. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, Dr Jumoke Oduwole, a affirmé que le pays adopte une approche « sociétale globale », impliquant douanes, immigration, transports et secteur privé. Des réformes comme la simplification des procédures portuaires, la mise en place d’une fenêtre unique nationale et un programme d’Opérateur économique agréé visent à renforcer la compétitivité du pays dans le cadre de la ZLECAf, un marché de 1,4 milliard d’habitants et d’un PIB supérieur à 3 500 milliards de dollars.
Au-delà du Nigéria, l’IATF 2027 offrira une vitrine panafricaine et un espace de dialogue avec la diaspora. Des initiatives comme le Creative Africa Nexus (CANEX), le Salon de l’automobile africain ou la plateforme AU Youth Start-Up mettront en avant innovation et entrepreneuriat. La Journée mondiale de la diaspora africaine rappellera enfin le rôle clé des communautés africaines hors du continent dans son développement.