Nandi-Ndaitwah, qui était vice-présidente, a promis de respecter ses engagements envers les électeurs. Elle s’est engagée à créer plus de 250 000 emplois en cinq ans et à attirer des investissements grâce à une diplomatie proactive. Sa campagne a mis l’accent sur sa sagesse et son expérience politique.
Originaire d’une famille de pasteurs anglicans, elle a été formée en Russie durant son exil dans les années 1970 et a joué un rôle clé dans la lutte pour l’indépendance de la Namibie. Bien que Nandi-Ndaitwah soit perçue comme une figure conservatrice, elle est déterminée à apporter des changements positifs au pays.
Son principal concurrent, Panduleni Itula du parti des Patriotes indépendants pour le changement (IPC), a obtenu seulement 25,50 % des suffrages. Bien que les élections aient connu une forte participation de plus de 76 %, elles ont également été marquées par des problèmes logistiques majeurs, entraînant des prolongations du scrutin et des accusations d’irrégularités.
Les électeurs ont signalé des files d’attente interminables et des pénuries de bulletins de vote. Itula a dénoncé ces élections comme chaotiques et a annoncé son intention de contester les résultats. Malgré ces défis, la SWAPO a également remporté les élections législatives, bien que son nombre de sièges ait diminué par rapport à l’assemblée précédente.
Cette élection marque un tournant significatif pour la Namibie et ouvre la voie à une nouvelle ère sous la direction de Nandi-Ndaitwah.