Barack et Michelle Obama apportent leur soutien crucial à la candidature de Kamala Harris pour l’élection présidentielle de novembre 2024

L’ancien président américain Barack Obama et l’ancienne première dame Michelle Obama ont annoncé vendredi leur soutien à Kamala Harris dans sa course à la Maison Blanche. Ce soutien de poids intervient alors que Mme Harris continue de gagner du terrain en tant que probable candidate démocrate après le retrait surprise du président Joe Biden.

Dans une vidéo publiée par la campagne de Kamala Harris, on peut voir le couple Obama l’appeler pour lui dire : « Michelle et moi ne pourrions pas être plus fiers de vous soutenir et de faire tout ce que nous pouvons pour que vous passiez cette élection et entriez dans le bureau ovale ». L’ex-président a également tweeté : « En ce moment critique pour notre pays, nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu’elle gagne en novembre. Nous espérons que vous vous joindrez à nous. »

Ce soutien met en évidence l’amitié entre le premier président américain noir et la première femme noire et la première personne d’origine asiatique à servir en tant que vice-présidente. « Michelle, Barack, c’est si important pour moi », a réagi Kamala Harris lors de cet appel, ajoutant « Et on va s’amuser tout ensemble avec tout ça, non ? »

L’influent ancien dirigeant démocrate est l’un des derniers poids lourds de son parti à s’exprimer, après que Joe Biden a assuré Kamala Harris de son soutien dès dimanche, immédiatement après avoir jeté l’éponge. Le président sortant, âgé de 81 ans, a finalement renoncé, après des semaines d’appels à quitter la course sur fond d’inquiétudes quant à sa condition physique et mentale.

Une campagne qui prend de l’élan

Le soutien de Barack et Michelle Obama vient amplifier l’élan croissant pris par la campagne de Mme Harris, 59 ans, qui a bénéficié d’une vague de soutien de la part de syndicats, de minorités ethniques et de son parti depuis qu’elle a annoncé sa candidature. Depuis le lancement de sa campagne en début de semaine, les démocrates semblent avoir trouvé une nouvelle dynamique : les meetings de Kamala Harris bénéficient d’une ferveur incomparable à ceux de Joe Biden, les levées de fonds battent des records et les bénévoles affluent sur le terrain.

Selon un sondage de l’Associated Press, Kamala Harris a déjà obtenu le soutien du public et de la majorité des délégués à la convention nationale du Parti démocrate qui débutera le 19 août à Chicago. Le comité national démocrate prévoit d’organiser un vote virtuel de nomination qui, d’ici le 7 août, ferait de Mme Harris et de son colistier, dont le nom n’a pas encore été dévoilé, les candidats officiels du parti.

Prête pour affronter Trump

Forte du soutien de son camp, Kamala Harris s’est dite jeudi « prête » à débattre avec Donald Trump, mais le candidat républicain à la présidentielle américaine a quant à lui jugé « inopportun » d’organiser un face-à-face avant qu’elle ne soit officiellement désignée par le Parti démocrate. « Trump a accepté un débat le 10 septembre. Il semble maintenant qu’il rétropédale », a déclaré la vice-présidente, première femme noire et première personne d’origine asiatique à occuper cette fonction.

Vendredi matin, c’est même depuis les Jeux Olympiques de Paris qu’un autre soutien est venu, la légende américaine de l’athlétisme Allyson Felix estimant qu’une victoire de Mme Harris en novembre « serait monumentale ». Les sondages confirment en tout cas un regain de popularité pour le camp démocrate[3].

Avec le soutien de poids des Obama et la dynamique actuelle de sa campagne, Kamala Harris semble bien partie pour devenir la première femme présidente des États-Unis. Reste à voir si elle saura convaincre les électeurs lors des débats face à Donald Trump, qui ne l’épargne déjà pas, la surnommant « Kamala-la-menteuse ». Mais avec l’expérience de la vice-présidence et le vent en poupe, la candidate démocrate aborde cette élection dans de bonnes conditions.

Sources : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2091496 https://fr.euronews.com/2024/07/26 https://www.la-croix.com https://www.lefigaro.fr/international