La sécurité et l’intégrité sont au cœur de l’aviation commerciale, où la fiabilité de l’équipage conditionne la sérénité des voyageurs. Le 5 août, vers 2h30, un commandant de bord britannique, arrivé la veille au Melia Dunas Beach Resort and Spa, aurait consommé de grandes quantités d’alcool avant de se promener entièrement nu et ivre dans les parties communes de l’établissement, notamment la réception, la salle de sport et le spa. L’homme, dont le nom n’a pas été révélé, devait assurer le vol retour vers Londres Gatwick le 6 août après-midi.
Selon une source citée par le tabloïd The Sun, toute personne l’ayant vu dans cet état « n’aurait certainement pas voulu voler avec lui dans le cockpit ». Des plaintes ont été transmises à la compagnie, qui a immédiatement retiré le pilote de son service et mobilisé un remplaçant. Un porte-parole d’EasyJet a confirmé sa suspension et l’ouverture d’une enquête interne, réaffirmant que « la sécurité de nos passagers et de notre équipage est notre priorité absolue ».
Cet épisode soulève des interrogations sur les responsabilités professionnelles en dehors des heures de vol. Le code d’éthique d’EasyJet exige de ses employés qu’ils agissent « avec intégrité » envers collègues, clients et partenaires. Même si l’incident s’est produit hors service, la nature sensible du métier de pilote implique que toute atteinte à cette intégrité peut entamer la confiance du public envers l’ensemble du secteur aérien.
Pour les voyageurs africains, souvent grands utilisateurs de lignes internationales, cet événement rappelle que les compagnies doivent rester vigilantes face à toute défaillance comportementale. La suspension rapide du pilote illustre la volonté d’EasyJet de maintenir des standards élevés afin de garantir la sécurité et la sérénité des vols.