Le 6 août 2025, un hélicoptère militaire s’est écrasé à Adansi Akrofum, dans la région d’Ashanti, causant la mort de personnalités majeures, dont le ministre de la Défense, Dr Edward Kofi Omane Boamah, et le ministre de l’Environnement, Dr Ibrahim Murtala Muhammed, ainsi que plusieurs hauts gradés de l’armée. Face à ce drame, le président John Dramani Mahama a décrété un deuil national de 72 heures et suspendu toutes les activités présidentielles, exprimant ses condoléances aux familles et à la nation entière.
Les Forces armées ghanéennes ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes du crash, tandis que le président a lancé un appel solennel aux citoyens pour éviter les rumeurs et les récupérations politiques. Dans ce contexte délicat, la police ghanéenne a procédé le 13 août à l’arrestation de trois individus Prince Ofori, Yayra Abiwu et Emmanuel Kwakye accusés de menaces de mort et de diffusion de fausses nouvelles liées à l’accident. Grace Ansah-Akrofi, commissaire adjoint de police, a insisté sur la nécessité de laisser l’enquête suivre son cours et de se référer exclusivement à des sources officielles.
Cette double actualité tragédie nationale et lutte contre la désinformation souligne l’importance d’une gestion rigoureuse de l’information en période de crise. La propagation de contenus erronés ou malveillants peut intensifier la confusion et la douleur dans une population déjà endeuillée. Ce drame rappelle combien il est crucial de vérifier les informations et de privilégier les médias fiables, surtout lorsque les émotions sont vives et que la tension est palpable. Le Ghana, en affrontant simultanément le choc d’une perte humaine et les défis de la désinformation, illustre l’importance de la vigilance citoyenne et de la confiance dans les institutions officielles pour traverser les crises avec discernement et responsabilité.