La fusillade s’est produite aux alentours de 8h30, alors que la messe de rentrée battait son plein. Robin Westman, vêtu de noir, a tiré à plusieurs reprises à travers les vitraux de l’église avec un fusil, un fusil de chasse et une arme de poing, provoquant chaos et panique parmi les élèves et les fidèles. Le chef de la police de Minneapolis, Brian O’Hara, a qualifié l’acte de “violent et délibéré contre des enfants et des fidèles”, soulignant la gravité de l’attaque dans un lieu de culte et d’éducation. L’école, qui compte environ 395 élèves, venait tout juste de reprendre les cours.
Les premières investigations montrent que Robin Westman n’avait pas d’antécédents judiciaires connus, mais des vidéos inquiétantes ont été retrouvées sur un compte possiblement lié à lui. Certaines montrent une fascination pour les armes et les tueurs de masse, notamment Adam Lanza, auteur de la fusillade de Sandy Hook. Des inscriptions macabres sur les chargeurs et des schémas d’armes manuscrits renforcent l’alarme autour de ses motivations.
La tragédie a provoqué une onde de choc immédiate dans la communauté locale et au niveau national. Le maire de Minneapolis, Jacob Frey, s’est rendu sur les lieux, tandis que le FBI est mobilisé pour l’enquête. Experts en sécurité et en santé mentale appellent à renforcer les mesures de protection dans les écoles et à soutenir les élèves et les familles touchées.
Cette fusillade s’inscrit dans le contexte plus large des violences armées aux États-Unis et met en lumière la vulnérabilité des lieux considérés comme sûrs pour les enfants. Elle relance le débat national sur le contrôle des armes à feu, la prévention des violences et la nécessité d’un accompagnement psychologique pour les communautés scolaires et religieuses.
