La 4ᵉ session ordinaire du Conseil des Gouverneurs du FSA, tenue en visioconférence le 4 septembre 2025 sous la présidence d’Henri-Claude Oyima, ministre d’État gabonais en charge de l’Économie, a rassemblé les ministres des Finances de 23 pays membres issus de différentes communautés économiques africaines. Dans un environnement affecté par la guerre russo-ukrainienne, les barrières commerciales et les difficultés d’accès aux marchés financiers internationaux, les résultats du Fonds apparaissent comme un signal de stabilité et de résilience pour le continent.
La crédibilité du FSA est attestée par des notations de référence, avec une note ‘Investment Grade’ Baa1 par Moody’s et AAA en monnaie régionale par GCR Ratings. La certification ISO 9001 : 2015 de Bureau Veritas confirme également la qualité de sa gouvernance et la fiabilité de ses informations financières, approuvées selon les normes IFRS. Au 31 décembre 2024, le Fonds a enregistré un résultat net bénéficiaire de 3,3 milliards de FCFA, un total de bilan de 262 milliards de FCFA et a approuvé 871 milliards de FCFA (1 540 millions USD) de garanties, mobilisant 1 560 milliards de FCFA (2 762 millions USD) pour financer des projets porteurs de croissance dans les pays membres. Son coefficient d’exploitation de 49 % témoigne de sa performance opérationnelle conforme aux normes de gestion attendues.
L’actionnariat du FSA s’est élargi avec l’entrée du Maroc et de la Sierra Leone en 2024, portant le nombre total de pays membres à 23 et renforçant l’attractivité de l’institution. Les Gouverneurs ont réaffirmé leur volonté de consolider la mobilisation des ressources propres, de renforcer la solidarité entre États membres et d’assurer une gouvernance transparente et orientée vers le développement des populations. La 5ᵉ session ordinaire du Conseil se tiendra à Libreville, au Gabon, le 25 juin 2026. Grâce à ses résultats solides et à sa crédibilité renforcée, le FSA incarne la capacité de l’Afrique à construire son avenir économique de manière autonome. En soutenant des projets structurants et en mobilisant des financements essentiels, il demeure un acteur central de l’industrialisation, de la diversification et de la prospérité durable du continent.