Une pénurie qui menace des vies
Depuis début août 2025, les établissements de santé du pays peinent à répondre aux besoins essentiels des patients. Les chirurgies non urgentes ont été reportées et les traitements pour maladies chroniques comme le cancer, le diabète ou l’hypertension manquent. Même les fournitures de base pansements, sutures sont en rupture. Le président Boko a reconnu que la chaîne d’approvisionnement médicale a échoué, générant pertes et perturbations généralisées.
Mesures d’urgence et mobilisation militaire
Pour remédier à la crise, l’armée supervise la distribution des médicaments à travers le pays. Le ministère des Finances a débloqué 250 millions de pulas (environ 21,25 milliards de FCFA) pour des achats urgents de médicaments et fournitures. La situation est aggravée par des dysfonctionnements dans les marchés publics, du gaspillage au sein du système et une réduction des financements américains destinés au secteur sanitaire botswanais.
Une alerte pour l’Afrique
La crise botswanaise rappelle l’importance d’une chaîne d’approvisionnement médicale fiable et d’une gouvernance rigoureuse des fonds publics. Pour l’Afrique, elle souligne la nécessité de renforcer les infrastructures sanitaires et de diversifier les financements afin de protéger la santé des populations. L’action rapide du gouvernement montre une prise de conscience, mais la restauration complète du système de santé reste un défi majeur.