Aujourd'hui

30/04/2025   

PUB

PUB

Politique

L’essentiel à retenir dans l’univers de la politique, des stratégies, des idées, et bien davantage.

Élections de 2025 au Malawi : Chakwera soutenu par le MCP

Élections de 2025 au Malawi : Chakwera soutenu par le MCP

Nous croyons en la vision de Chakwera pour un Malawi meilleur et nous sommes déterminés à le soutenir dans sa quête pour le changement
Lazarus Chakwera, président du Malawi © Thoko Chikondi/AP/SIPA

La situation politique au Malawi est marquée par une instabilité croissante à l’approche des élections générales de 2025. Le pays, qui a connu des décennies de gouvernance autoritaire, est désormais confronté à des défis majeurs, notamment la corruption persistante, la pauvreté endémique et des manifestations récentes contre la hausse des prix. En effet, avec un PIB par habitant d’environ 566 USD, le Malawi est l’un des pays les plus pauvres du monde, ce qui exacerbe les frustrations de la population face à un gouvernement qui peine à répondre à ses attentes. Dans ce contexte difficile, le président Lazarus Chakwera, qui a pris ses fonctions le 23 juin 2020 après une victoire électorale historique, a récemment reçu le soutien de son parti, le Malawi Congress Party (MCP), pour se représenter aux prochaines élections.

Les Chances de Chakwera aux Prochaines Élections

À l’approche des élections de 2025, les chances de Chakwera de remporter un second mandat sont incertaines. Bien qu’il ait réussi à instaurer une certaine stabilité après des années de turbulences politiques, son gouvernement fait face à des critiques croissantes concernant la corruption et la gestion économique. En effet, le Malawi est l’un des pays les plus pauvres du monde, avec un PIB par habitant d’environ 566 USD et un taux de pauvreté dépassant 70 %. Ces facteurs pourraient influencer négativement son image auprès des électeurs.

Le soutien de son parti, le MCP, est crucial. Le porte-parole du parti a déclaré : « Nous croyons en la vision de Chakwera pour un Malawi meilleur et nous sommes déterminés à le soutenir dans sa quête pour le changement ». Cette déclaration indique une volonté de mobiliser les bases du parti pour contrer les critiques et renforcer le soutien populaire.

Sept candidats étaient en lice pour la présidentielle. Mais le scrutin à un seul tour se joue entre le sortant Peter Mutharika (à droite), son vice-président Saulos Chilima et le chef de l’opposition Lazarus Chakwera, selon les observateurs.

Réactions de l’Opposition

L’opposition, représentée principalement par l’United Democratic Front (UDF) et le Democratic Progressive Party (DPP), a déjà commencé à critiquer Chakwera et son administration. Un leader de l’opposition a affirmé : « Le président Chakwera a échoué à tenir ses promesses. Les Malawites méritent mieux que des discours vides et des promesses non tenues ». Cette déclaration met en lumière la frustration croissante au sein de la population, qui espérait des changements significatifs après l’élection de Chakwera.

Les tensions politiques sont exacerbées par des manifestations récentes contre la hausse des prix des biens essentiels, un phénomène qui est devenu rare au Malawi. Ces manifestations montrent que la population est de plus en plus impatiente et que la patience envers le gouvernement pourrait s’épuiser rapidement.

Les Enjeux Économiques

L’économie du Malawi reste fragile, dépendante principalement de l’agriculture, qui représente 62 % de l’emploi et 21,8 % du PIB. Les défis économiques, exacerbés par le changement climatique et une gestion budgétaire difficile, pourraient jouer un rôle crucial dans les élections à venir. Le pays est sous perfusion d’aide internationale et doit faire face à une dette jugée insoutenable par le FMI, ce qui complique encore la situation.

Les prochaines élections seront donc non seulement un test pour Chakwera et le MCP, mais aussi un moment décisif pour l’avenir politique et économique du Malawi. Les électeurs seront appelés à choisir entre la continuité avec Chakwera ou un changement radical avec l’opposition, qui promet de nouvelles approches pour résoudre les problèmes persistants du pays.

Perspectives d’Avenir

Alors que le Malawi se prépare pour les élections de 2025, la situation politique demeure volatile. Les soutiens au président Chakwera et les critiques de l’opposition s’intensifient, créant un climat d’incertitude. Les résultats des élections dépendront non seulement de la capacité de Chakwera à mobiliser son parti et à répondre aux préoccupations des électeurs, mais aussi de la capacité de l’opposition à présenter une alternative crédible.

Le paysage politique du Malawi est en constante évolution, et les prochaines élections pourraient marquer un tournant décisif dans l’histoire récente du pays.

Sources : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/MW/fiche-pays https://www.afdb.org/fr/countries/southern-africa/malawi/malawi-economic-outlook https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_au_Malawi https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/malawi/presentation-du-malawi/ https://www.jeuneafrique.com/pays/malawi/

Élections de 2025 au Malawi : Chakwera soutenu par le MCP

Nous croyons en la vision de Chakwera pour un Malawi meilleur et nous sommes déterminés à le soutenir dans sa quête pour le changement
Lazarus Chakwera, président du Malawi © Thoko Chikondi/AP/SIPA

À découvrir aussi

Annoncée par le président Nana Akufo-Addo, la suppression des visas pour tous les ressortissants africains d’ici fin 2024 vise à renforcer les liens entre les pays du continent et à promouvoir le tourisme et les affaires.
La banque nigériane Zenith Bank ouvre une succursale à Paris, marquant une étape importante dans l’expansion des institutions africaines en Europe. Une stratégie qui contraste avec le retrait progressif de plusieurs banques européennes du continent africain.
La Banque africaine de développement (BAD) se prépare à élire son nouveau président en mai 2025 à Abidjan. Parmi les candidats, Bajabulile Swazi Tshabalala et Amadou Hott se distinguent, chacun soutenu par des pays et des groupes d’influence. Cette élection représente un moment clé pour l’avenir économique du continent africain.
Le groupe français Orano a annoncé le 20 décembre 2024 qu’il engageait un arbitrage international contre l’État du Niger, suite à la suspension de son permis d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren. Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Niamey et les entreprises minières, exacerbées par les récentes politiques de souveraineté du régime militaire nigérien.
Face aux accusations de la République démocratique du Congo concernant l’utilisation de minerais « exploités illégalement », Apple a annoncé le 16 décembre 2024 la suspension de ses achats de tungstène, d’étain et de tantale en provenance de la RDC et du Rwanda. Cette décision soulève des questions sur la transparence des chaînes d’approvisionnement et les pratiques des entreprises technologiques.
L’Union européenne a récemment mis à jour sa liste noire des compagnies aériennes, y ajoutant 55 transporteurs africains, portant le total à 129. Cette décision soulève des questions sur la sécurité aérienne et les impacts économiques pour les compagnies concernées.
Les descendants d’esclaves déportés lors de la traite transatlantique peuvent désormais demander la nationalité béninoise, une mesure historique annoncée par Cotonou. Ce geste, chargé de symbolisme, soulève des questions sur les bénéficiaires potentiels, les motivations du gouvernement et les défis de sa mise en œuvre.
Une bousculade survenue lors d’une foire pour enfants à Ibadan, au Nigeria, a fait au moins 35 morts et six blessés graves. Le gouvernement a arrêté huit personnes, dont le principal organisateur de l’événement, alors que des questions émergent sur la sécurité et la gestion des foules.
En seulement quatre mois, 100 femmes ont été tuées au Kenya, majoritairement par des partenaires ou des proches. Face à cette crise croissante, le gouvernement intensifie ses efforts, mais les défis restent immenses.