Le ministère égyptien du Pétrole a annoncé, le 29 août, la mise en service de deux nouveaux puits en eaux profondes dans le delta occidental. Cette opération ajoute environ 60 millions de pieds cubes par jour à la production nationale de gaz naturel, renforçant ainsi la sécurité énergétique du pays. Parallèlement, quatre accords d’exploration ont été signés avec des compagnies internationales par l’« Egyptian Natural Gas Holding Company » (EGAS), pour un montant total de plus de 340 millions de dollars (environ 208 milliards FCFA).
Ces contrats prévoient le forage de dix puits en Méditerranée et dans le delta du Nil. Shell investira 120 millions de dollars (73 milliards FCFA) pour trois puits en Méditerranée, Eni 100 millions de dollars (61 milliards FCFA) pour trois puits près de Port-Saïd, Zarubezhneft 14 millions de dollars (8,5 milliards FCFA) pour quatre puits dans le delta du Nil, et Arcius Energy 109 millions de dollars (66 milliards FCFA) pour un projet offshore au nord de Damiette.
Ces projets traduisent la volonté du gouvernement égyptien de stimuler les investissements, d’accélérer l’exploration et d’augmenter la production. En misant sur des partenariats internationaux, Le Caire cherche à renforcer ses capacités gazières et à consolider sa position sur la scène énergétique africaine et mondiale. L’augmentation immédiate de la production, combinée aux engagements à long terme des compagnies étrangères, illustre une stratégie énergétique de long cours. Elle devrait non seulement soutenir la croissance économique de l’Égypte, mais aussi accroître son influence géopolitique dans un contexte de compétition accrue pour les ressources énergétiques.