Le bus, transportant 54 personnes, a percuté la glissière de sécurité du pont avant de sombrer totalement. Une perte de contrôle du chauffeur, probablement liée à la fatigue, est avancée. Sur les 54 passagers, neuf ont été secourus, mais l’un d’eux est décédé, portant à 44 le nombre de disparus. La majorité des passagers étaient béninois et nigériens. Le gouvernement béninois a déclenché le plan ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) pour coordonner les secours. L’épave, immergée à environ 15 mètres, complique les opérations de récupération. Le Colonel Abdel Aziz Bio Djibril, directeur général de l’Agence nationale de protection civile, a expliqué que les courants forts, la visibilité quasi nulle et l’instabilité du bus rendent l’intervention très difficile. Des grues de grande capacité, appuyées par la Marine nationale et la Police républicaine, ont été mobilisées.
Les familles des victimes se sont rassemblées sur le site, soutenues par l’ambassadeur du Niger au Bénin. Le président Patrice Talon, malgré ses vacances, a dépêché des ministres et hauts responsables pour superviser les opérations. Le ministre de l’Intérieur, Alassane Seidou, a confirmé le lourd bilan et rappelé aux compagnies de transport l’importance du respect strict du code de la route. Ce drame rappelle les dangers des voyages sur les routes africaines et l’importance de la vigilance. Si les chances de retrouver des survivants sont désormais très faibles, les opérations se poursuivent pour récupérer l’autocar et permettre aux familles d’enterrer dignement leurs proches, tandis que la solidarité nationale et régionale s’organise autour des victimes.