Aujourd'hui

08/09/2025   

PUB

PUB

Ces nations africaines qui reprennent le contrôle de leur avenir en limitant leur dette au FMI

Alors que la dette extérieure pèse sur de nombreux pays africains, certains États se distinguent par un endettement faible auprès du FMI. Cette stratégie leur permet de gagner en liberté économique et en crédibilité sur la scène internationale.

La relation entre l’Afrique et le Fonds monétaire international (FMI) est souvent perçue comme un rapport de dépendance, marqué par des prêts accompagnés d’ajustements structurels. Pourtant, selon les données d’août 2025 relayées par Business Insider, plusieurs pays africains parviennent à maintenir un faible endettement, prouvant qu’il est possible de concilier besoins financiers et autonomie politique.

Eswatini, Lesotho et Comores figurent parmi les nations les moins endettées auprès du FMI. Cette position ne signifie pas absence de besoins, mais capacité à définir ses priorités sans subir de pressions extérieures. Ces gouvernements peuvent piloter leurs réformes et investissements selon leur agenda, un atout stratégique pour un développement adapté aux réalités locales.

Une faible exposition au FMI envoie également un signal positif aux investisseurs, qui y voient une gestion budgétaire prudente et une stabilité renforcée. L’Eswatini maintient ainsi une économie relativement stable malgré ses défis internes, tandis que le Lesotho bénéficie de la confiance des marchés pour conduire ses réformes. Ces expériences montrent qu’un recours limité au FMI peut être un levier stratégique plutôt qu’un fardeau.

Au-delà de ces exemples, d’autres nations africaines suivent la même logique : Kenya, Sao Tomé-et-Principe, Djibouti, Guinée-Équatoriale, Guinée-Bissau, Namibie, Cap-Vert et Somalie. Cette diversité géographique et économique souligne qu’une gestion mesurée de la dette est possible pour un large éventail de pays africains. En limitant leur dépendance au FMI, ces États renforcent leur autonomie et leur crédibilité, offrant un modèle inspirant pour un développement africain durable et souverain.

À découvrir aussi

Le 5 septembre 2025, l’Union européenne a infligé une amende historique de 2,95 milliards d’euros (environ 1 934 milliards FCFA) à Google pour abus de position dominante dans la publicité en ligne. Cette décision relance le débat mondial sur la régulation des géants du numérique et suscite des tensions transatlantiques.
Le Nigeria a lancé un portail numérique national pour l’enregistrement et la gestion des carrières des enseignants. Cette initiative vise à moderniser le secteur éducatif, professionnaliser la profession enseignante et renforcer la sécurité en classe.
Le Nigéria a été désigné pour accueillir la Foire commerciale intra-africaine (IATF) en 2027 à Lagos. Organisée par Afreximbank, l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAf, cette rencontre phare vise à renforcer les échanges commerciaux, stimuler l’intégration économique et impliquer la diaspora africaine dans la transformation du continent.
L’Afrique s’apprête à combler un fossé numérique majeur grâce à l’intelligence artificielle (IA), désormais capable de s’exprimer dans les langues locales. Du Sénégal au Nigeria, des initiatives pionnières ouvrent la voie à une technologie inclusive, transformant l’accès à l’information et aux services pour des millions de personnes.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), affilié à Al-Qaïda, a annoncé un blocus contre les villes stratégiques de Kayes et Nioro-du-Sahel. Cette décision fait craindre de graves perturbations économiques et humanitaires dans l’ouest du Mali.
L’épidémie de Mpox progresse rapidement au Mozambique, avec une forte concentration de cas dans la province de Niassa. Les autorités sanitaires intensifient les mesures de prévention et appellent la population à rester vigilante pour limiter la propagation.
Air Côte d’Ivoire lancera le 18 septembre 2025 sa première liaison quotidienne Abidjan-Paris avec un Airbus A330-900neo. Ce projet symbolise une étape majeure pour l’aviation ivoirienne, mais ses tarifs suscitent déjà des interrogations face à la concurrence.
La République Démocratique du Congo (RDC) a déclaré une nouvelle épidémie de maladie à virus Ebola dans la province du Kasaï, la seizième de son histoire. Malgré un taux de létalité élevé et les difficultés d’accès aux zones touchées, le pays met en œuvre une riposte immédiate, forte de son expérience et du soutien de ses partenaires internationaux.