Aujourd'hui

26/10/2025   

PUB

PUB

Ces nations africaines qui reprennent le contrôle de leur avenir en limitant leur dette au FMI

Alors que la dette extérieure pèse sur de nombreux pays africains, certains États se distinguent par un endettement faible auprès du FMI. Cette stratégie leur permet de gagner en liberté économique et en crédibilité sur la scène internationale.

La relation entre l’Afrique et le Fonds monétaire international (FMI) est souvent perçue comme un rapport de dépendance, marqué par des prêts accompagnés d’ajustements structurels. Pourtant, selon les données d’août 2025 relayées par Business Insider, plusieurs pays africains parviennent à maintenir un faible endettement, prouvant qu’il est possible de concilier besoins financiers et autonomie politique.

Eswatini, Lesotho et Comores figurent parmi les nations les moins endettées auprès du FMI. Cette position ne signifie pas absence de besoins, mais capacité à définir ses priorités sans subir de pressions extérieures. Ces gouvernements peuvent piloter leurs réformes et investissements selon leur agenda, un atout stratégique pour un développement adapté aux réalités locales.

Une faible exposition au FMI envoie également un signal positif aux investisseurs, qui y voient une gestion budgétaire prudente et une stabilité renforcée. L’Eswatini maintient ainsi une économie relativement stable malgré ses défis internes, tandis que le Lesotho bénéficie de la confiance des marchés pour conduire ses réformes. Ces expériences montrent qu’un recours limité au FMI peut être un levier stratégique plutôt qu’un fardeau.

Au-delà de ces exemples, d’autres nations africaines suivent la même logique : Kenya, Sao Tomé-et-Principe, Djibouti, Guinée-Équatoriale, Guinée-Bissau, Namibie, Cap-Vert et Somalie. Cette diversité géographique et économique souligne qu’une gestion mesurée de la dette est possible pour un large éventail de pays africains. En limitant leur dépendance au FMI, ces États renforcent leur autonomie et leur crédibilité, offrant un modèle inspirant pour un développement africain durable et souverain.

À découvrir aussi

Dakar, Abidjan, Johannesburg et Lomé se mobilisent massivement pour la campagne "Octobre Rose" 2025, avec des initiatives sportives, communautaires et médicales. Le message est clair : le dépistage précoce reste vital pour réduire les décès liés aux cancers féminins.
La crise diplomatique entre l’Algérie et le Mali s’est intensifiée fin septembre 2025 à l’Assemblée générale de l’ONU. Les deux pays ont échangé des accusations graves, révélant une dégradation profonde de leurs relations bilatérales.
La production pétrolière et gazière africaine devrait atteindre 11,4 millions de barils par jour d’ici 2026, selon le rapport State of African Energy 2026 Outlook. Présenté par l’African Energy Chamber (AEC) et S&P Global, ce document met en lumière l’accélération des projets offshore, la montée en puissance du gaz et la transition vers les énergies renouvelables.
L’ancien ministre chinois de l’Agriculture, Tang Renjian, a été condamné à la peine de mort avec sursis de deux ans pour avoir accepté plus de 38 millions de dollars de pots-de-vin entre 2007 et 2024. Cette décision s’inscrit dans la campagne anti-corruption menée par le président Xi Jinping, qui touche même ses anciens alliés.
L’ambassadeur d’Afrique du Sud en France, Nkosinathi Emmanuel Mthethwa, a été retrouvé mort au pied d’un hôtel parisien le 30 septembre 2025. Les autorités françaises ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de son décès.
Le Burkina Faso a lancé une enquête nationale de près de 2 milliards FCFA pour évaluer les conditions de vie des ménages. Cette opération met un accent particulier sur l’impact des crises sécuritaires et de la pauvreté sur les déplacés internes.
Au Gabon, le scrutin législatif et local du 27 septembre 2025 a été marqué par des tensions, des irrégularités et des incidents violents à Libreville et à l'intérieur du pays. Face à cette situation, le président Brice Clotaire Oligui Nguema a convoqué dès son retour une réunion d’urgence pour évaluer les dysfonctionnements constatés.
Le procès de l'ancien Premier ministre Moussa Mara s’est tenu le 29 septembre 2025 à Bamako. Le parquet a requis 24 mois d’emprisonnement pour « atteinte à la crédibilité de l’État » après son soutien à des détenus d’opinion sur les réseaux sociaux. Sa demande de liberté provisoire a été rejetée.
La première édition du Festival du Film Russe se tient à Alger du 28 septembre au 3 octobre 2025, mettant en lumière le cinéma russe et les liens culturels avec l’Algérie. L’ouverture a été marquée par la projection du film de science-fiction Le défi avec la cosmonaute Yulia Peresild.