Aujourd'hui

04/09/2025   

PUB

PUB

Au Soudan du Sud, l’ONU renforce la protection des civils à Tambura

La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) construit une base temporaire à Tambura pour protéger les civils face aux violences intercommunautaires et aux déplacements massifs. Cette initiative vise à renforcer la présence de l’ONU et à apporter un soutien vital aux populations les plus vulnérables.

Une situation humanitaire alarmante

Depuis 2021, la région du Grand Tambura connaît une recrudescence des affrontements intercommunautaires, provoquant de nombreux morts et contraignant des milliers de personnes à fuir leurs foyers. Les camps de déplacés, souvent construits de manière précaire, sont saturés et exposés aux intempéries. Les habitants rapportent des conditions de vie extrêmes : manque de nourriture, insécurité permanente et impossibilité de cultiver la terre par peur des attaques. « Nous vivons dans ce camp depuis environ six ans, dans la faim et la souffrance », confie un déplacé. La saison des pluies aggrave encore la situation, obligeant certains à dormir dans l’eau stagnante.

Le rôle accru de la MINUSS

Pour répondre à ces défis, la MINUSS a renforcé ses patrouilles motorisées et intensifié la présence de Casques bleus dans la région. Emmanuel Dukundane, responsable des affaires civiles de la mission, souligne que la nouvelle base permettra « d’intensifier les interventions, de faciliter la médiation et de soutenir les processus de paix locaux ». L’objectif est d’assurer la sécurité des civils tout en créant un environnement propice à la négociation et à la réduction des tensions. Indépendant depuis 2011, le Soudan du Sud reste fragilisé par une guerre civile ayant causé près de 400 000 morts et par une forte dépendance à l’aide internationale. La construction de cette base à Tambura illustre l’engagement de la communauté internationale pour soutenir les populations vulnérables et contribuer à une stabilité durable dans le pays.

À découvrir aussi

Le 1er septembre 2025, l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso a adopté un amendement au Code des personnes et de la famille introduisant la criminalisation des relations homosexuelles. Jusqu’ici, le pays ne sanctionnait pas les relations consenties entre adultes du même sexe.
L’UNICEF tire la sonnette d’alarme : l’aide internationale à l’éducation devrait chuter de 3,2 milliards de dollars d’ici 2026, soit une baisse de 24 %. L’Afrique, où des millions d’enfants dépendent de ces financements, est particulièrement menacée par cette crise éducative mondiale.
Le Nigeria et l’Inde sont officiellement candidats pour accueillir les Jeux du Commonwealth de 2030. Pour l’Afrique, la candidature nigériane incarne une opportunité historique de recevoir pour la première fois cette compétition sportive internationale.
Le Cameroun et le groupe indien Thakker ont signé un accord de 75 milliards FCFA pour créer deux zones industrielles et renforcer le secteur agricole. Cette coopération marque une étape clé dans la stratégie camerounaise de développement économique et d’attractivité des investissements.
Le Mozambique a signé un accord historique avec le conglomérat qatari Al Mansour Holdings, prévoyant un investissement de 20 milliards de dollars pour moderniser ses secteurs stratégiques de l’énergie et de l’agriculture. Cette initiative marque une étape majeure dans le développement économique et la diversification des activités clés du pays.
L’Angola s’apprête à franchir une étape historique avec l’inauguration de la raffinerie de Cabinda, un projet stratégique qui allie développement industriel et renforcement des compétences locales. Cette initiative illustre la volonté du pays de transformer ses ressources naturelles en opportunités durables pour ses citoyens et pour le continent.
Mozambique LNG et l’Agence de Développement Intégré du Nord (ADIN) ont signé un accord pour stimuler l’emploi et les infrastructures à Cabo Delgado. Le projet prévoit un investissement initial de 10 millions de dollars US pour soutenir les communautés locales.
Un violent séisme a frappé l'est de l'Afghanistan dans la nuit du 1er septembre 2025, entraînant la mort de plus de 800 personnes et causant des milliers de blessés. La catastrophe met en évidence la vulnérabilité d'un pays déjà fragilisé par les conflits et la pauvreté.
La présidente de la Cour suprême du Ghana, Gertrude Araba Esaaba Torkornoo, a été destituée le 1er septembre 2025 à l’issue d’une enquête pour malversations et mauvaise conduite. Cette décision inédite met en lumière les tensions entre pouvoirs exécutif et judiciaire dans le pays.
L’introduction en bourse de BGFIBank, premier groupe bancaire d’Afrique centrale, a été suspendue suite à un recours judiciaire déposé par un groupe d’actionnaires. Cette opération, prévue pour lever jusqu’à 125,8 milliards de FCFA, visait à renforcer la gouvernance et soutenir la croissance du groupe.