Aujourd'hui

15/03/2025    7:27:42

Gabon : La plus grande centrale solaire d’Afrique centrale bientôt en production

Gabon : La plus grande centrale solaire d’Afrique centrale bientôt en production

Le Gabon s'apprête à franchir une étape décisive dans sa transition vers les énergies renouvelables avec la mise en service imminente de la centrale solaire photovoltaïque d'Ayemé Plaine. Située à 30 km de Libreville
Le Gabon s'apprête à franchir une étape décisive dans sa transition vers les énergies renouvelables avec la mise en service imminente de la centrale solaire photovoltaïque d'Ayemé Plaine. Située à 30 km de Libreville
Photo d'illustration

Le Gabon s’apprête à franchir une étape décisive dans sa transition vers les énergies renouvelables avec la mise en service imminente de la centrale solaire photovoltaïque d’Ayemé Plaine. Située à 30 km de Libreville, cette infrastructure d’une puissance de 120 mégawatts (MW) est présentée comme la plus grande unité de production d’énergie solaire d’Afrique centrale. Construite par l’entreprise Solen, filiale de Solen Renewables Dubaï, la centrale solaire d’Ayemé Plaine devrait entrer en production au mois d’octobre 2024, après un retard important dans les travaux initialement prévus pour juillet 2023.

Un investissement de près de 100 milliards de FCFA

Construite et financée à hauteur de 98,7 milliards de FCFA, la centrale solaire d’Ayemé Plaine s’étendra sur 251 hectares de terrain. L’entreprise Solen sera chargée de son exploitation et de son entretien pendant 25 ans, conformément à l’accord signé avec l’État gabonais. L’intégralité de l’électricité produite sera vendue à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) via un contrat d’achat à long terme, signé en mars 2022. Ce projet phare permettra de satisfaire deux objectifs majeurs pour le Gabon : accroître l’offre énergétique pour la ville de Libreville et ses environs, afin de résoudre les problèmes récurrents de délestages, tout en contribuant à l’engagement du pays dans la transition vers des énergies plus durables. La centrale solaire d’Ayemé Plaine utilisera la technologie des trackers solaires, un système innovant qui augmente l’efficacité des panneaux en les faisant suivre la trajectoire du soleil tout au long de la journée. Une innovation qui devrait booster la production d’électricité verte et contribuer à la réussite de ce projet ambitieux.

Un impact significatif sur le mix énergétique gabonais

Une fois opérationnelle, la centrale solaire d’Ayemé Plaine aura un impact significatif sur le mix énergétique du Gabon. Avec ses 120 MW de puissance installée, elle représentera une part importante de la capacité de production du pays, qui s’élevait à 813 MW en 2021. Ce projet s’inscrit dans la stratégie énergétique du Gabon, qui vise à atteindre 80% d’électricité renouvelable dans son mix énergétique d’ici 2025. La mise en service de la centrale d’Ayemé Plaine permettra au pays de franchir une étape majeure vers cet objectif ambitieux. Au-delà de ses bénéfices en termes de sécurité d’approvisionnement et de transition énergétique, la centrale solaire d’Ayemé Plaine aura également des retombées économiques et sociales positives pour le Gabon. Le chantier a nécessité la mobilisation de nombreux emplois locaux, contribuant ainsi au développement économique de la région. Une fois en service, la centrale générera des revenus récurrents pour l’État gabonais via les taxes et redevances, tout en permettant des économies sur les importations de combustibles fossiles. Enfin, ce projet d’envergure renforcera l’image du Gabon comme pays pionnier dans le développement des énergies renouvelables en Afrique centrale.

En résumé, la centrale solaire photovoltaïque d’Ayemé Plaine représente un projet majeur pour le Gabon, qui permettra de répondre à ses besoins énergétiques tout en accélérant sa transition écologique. Avec ses 120 MW de puissance installée, elle devrait avoir un impact significatif sur le mix énergétique du pays et contribuer à la réalisation de ses objectifs ambitieux en matière d’énergies renouvelables. Un projet phare qui illustre la volonté du Gabon de s’engager résolument dans la voie d’un développement durable et sobre en carbone.

Sources : https://gabonmediatime.com/?p=178212 G https://editoile.fr/quel-nombre-de-mots-faut-il-rediger-pour-le-seo/E

À découvrir aussi

Annoncée par le président Nana Akufo-Addo, la suppression des visas pour tous les ressortissants africains d’ici fin 2024 vise à renforcer les liens entre les pays du continent et à promouvoir le tourisme et les affaires.
La nouvelle constitution du Mali, adoptée en juillet 2023, relègue le français au statut de langue de travail et officialise treize langues nationales. Ce changement marque une rupture significative avec l’héritage colonial et reflète des tensions croissantes avec la France.
Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a appelé à une révision urgente de la liste électorale lors d’un meeting à Aboisso, soulignant l’importance d’une mise à jour annuelle. Il a également exprimé des préoccupations concernant le faible taux d’inscription et les enjeux économiques à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025.
Face aux accusations de la République démocratique du Congo concernant l’utilisation de minerais « exploités illégalement », Apple a annoncé le 16 décembre 2024 la suspension de ses achats de tungstène, d’étain et de tantale en provenance de la RDC et du Rwanda. Cette décision soulève des questions sur la transparence des chaînes d’approvisionnement et les pratiques des entreprises technologiques.
L’Union européenne a récemment mis à jour sa liste noire des compagnies aériennes, y ajoutant 55 transporteurs africains, portant le total à 129. Cette décision soulève des questions sur la sécurité aérienne et les impacts économiques pour les compagnies concernées.
Les descendants d’esclaves déportés lors de la traite transatlantique peuvent désormais demander la nationalité béninoise, une mesure historique annoncée par Cotonou. Ce geste, chargé de symbolisme, soulève des questions sur les bénéficiaires potentiels, les motivations du gouvernement et les défis de sa mise en œuvre.
Une bousculade survenue lors d’une foire pour enfants à Ibadan, au Nigeria, a fait au moins 35 morts et six blessés graves. Le gouvernement a arrêté huit personnes, dont le principal organisateur de l’événement, alors que des questions émergent sur la sécurité et la gestion des foules.
La capitale malienne remplace les noms de rues et places hérités de l’époque coloniale ou associés à des institutions en conflit avec le pays. Une démarche symbolique qui reflète les tensions géopolitiques et les choix souverainistes du régime militaire.
En seulement quatre mois, 100 femmes ont été tuées au Kenya, majoritairement par des partenaires ou des proches. Face à cette crise croissante, le gouvernement intensifie ses efforts, mais les défis restent immenses.