Aujourd'hui

15/10/2025   

PUB

PUB

Gouvernement Gabonais : Un Effort de 11,3 Milliards FCFA pour Stimuler le Secteur Agricole

Gouvernement Gabonais : Un Effort de 11,3 Milliards FCFA pour Stimuler le Secteur Agricole

Le gouvernement gabonais a récemment annoncé un investissement de 11,3 milliards FCFA pour financer deux projets agricoles jugés prioritaires
Le gouvernement gabonais a récemment annoncé un investissement de 11,3 milliards FCFA pour financer deux projets agricoles jugés prioritaires

Le gouvernement gabonais a récemment annoncé un investissement de 11,3 milliards FCFA pour financer deux projets agricoles jugés prioritaires. Cette initiative témoigne de la volonté des autorités de renforcer le secteur agricole, un pilier essentiel pour la diversification de l’économie et la sécurité alimentaire du pays. « Le développement agricole est au cœur de notre stratégie de transition économique », a déclaré un représentant du gouvernement.

Dans le cadre de sa politique de diversification économique, le Gabon met un accent particulier sur le développement agricole. Les autorités de la Transition ont identifié l’agriculture comme une priorité nationale, visant à stimuler le développement rural et à promouvoir des zones agricoles à forte productivité. L’objectif est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire d’ici 2027, un défi que le pays s’engage à relever avec détermination. Les fonds alloués serviront à dynamiser le secteur agricole et à améliorer les conditions de vie des petits producteurs, en particulier des femmes et des jeunes. « Nous devons valoriser notre potentiel agricole pour assurer la sécurité alimentaire et créer des emplois », a affirmé Mays Mouissi, ministre de l’Économie.

1. Programme de Développement Agricole et Rural (PDAR 2)

Le PDAR 2, qui sera financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA) à hauteur de 10,602 milliards FCFA, se concentrera sur les provinces de Woleu-Ntem, Ngounié et Ogooué-Ivindo. Ce projet couvrira 16 bassins de production, englobant 43 cantons et 171 villages. L’objectif principal est d’améliorer durablement les revenus et la sécurité alimentaire des petits producteurs. Le projet, piloté par l’Institut gabonais d’appui au développement (IGAD), vise à transformer l’environnement des politiques agricoles pour encourager les investissements tant publics que privés. « Une meilleure politique agricole est essentielle pour attirer des investissements et stimuler l’entrepreneuriat dans le secteur agropastoral », a déclaré un expert en agriculture.

2. Développement de la Zone Agricole à Forte Productivité d’Andem

Le second projet concerne le développement de la zone agricole à forte productivité d’Andem, qui sera financé à hauteur de 700 millions FCFA sur fonds propres. Ce projet, dirigé par la Direction générale de l’Agriculture, a pour but de structurer les acteurs en coopératives dans leurs bassins de production. Cela permettra non seulement d’améliorer l’activité économique locale, mais aussi de réduire la pauvreté. « En structurant les producteurs en coopératives, nous espérons renforcer leur pouvoir de négociation et améliorer leur accès aux marchés », a souligné un responsable du ministère de l’Agriculture.

Ces initiatives s’inscrivent dans un contexte où l’agriculture gabonaise fait face à de nombreux défis, notamment la dépendance aux importations et la nécessité d’améliorer les infrastructures agricoles. Selon des statistiques récentes, le Gabon importe environ 80% de ses besoins alimentaires, ce qui souligne l’urgence de développer le secteur agricole local. En parallèle, le gouvernement a également mis en place des mesures pour exonérer de taxes les intrants et le matériel agricole, afin de stimuler la production. « Cette exonération est un pas important vers le renforcement de notre souveraineté alimentaire », a déclaré Jonathan Ignoumba, ministre de l’Agriculture.

Avec ces projets, le Gabon aspire non seulement à diversifier son économie mais également à renforcer sa sécurité alimentaire. Les autorités espèrent que ces investissements permettront de créer des emplois, d’améliorer les conditions de vie des agriculteurs et de réduire la pauvreté. « Nous sommes déterminés à transformer notre agriculture pour qu’elle devienne un moteur de croissance économique », a conclu un membre du gouvernement. Ces efforts sont essentiels pour construire un avenir durable et prospère pour le Gabon, en tirant parti de son potentiel agricole tout en répondant aux besoins croissants de sa population.

Sources : https://www.africabib.org/rec.php?RID=119544253 https://www.centralcharts.com/fr/5958-total-gabon/news/4027159-totalenergies-ep-gabon-prolonge-son-partenariat-avec-la-rpublique-gabonaise https://oxfordbusinessgroup.com/articles-interviews/gabon-faciliter-les-projets-immobiliers https://www.wwfgabon.org/a_propos/notre_histoire https://gabonmediatime.com/gabon-les-intrants-et-le-materiel-agricole-desormais-exoneres-de-taxes/

À découvrir aussi

Dakar, Abidjan, Johannesburg et Lomé se mobilisent massivement pour la campagne "Octobre Rose" 2025, avec des initiatives sportives, communautaires et médicales. Le message est clair : le dépistage précoce reste vital pour réduire les décès liés aux cancers féminins.
La Fondation Mastercard, dotée de plus de 53 milliards de dollars d’actifs, a choisi Sewit Ahderom comme prochaine Présidente-Directrice Générale. Sa nomination, effective au 1er janvier 2026, met l’accent sur le développement de solutions numériques et le renforcement des systèmes agroalimentaires pour l’emploi des jeunes africains.
Le Kenya a relancé l’enquête sur Collins Khalusha, présumé tueur, évadé de prison en août 2024. La découverte de 42 corps mutilés à Nairobi est désormais examinée dans le cadre des disparitions survenues lors des manifestations anti-gouvernementales de 2024.
Le Tchad a inauguré le 27 septembre 2025 la centrale photovoltaïque Noor Tchad de 50 MW, la première du pays et le plus grand projet énergétique de son histoire. Mais seuls 12 MW peuvent être injectés dans le réseau national en raison des limites des infrastructures électriques.
La crise diplomatique entre l’Algérie et le Mali s’est intensifiée fin septembre 2025 à l’Assemblée générale de l’ONU. Les deux pays ont échangé des accusations graves, révélant une dégradation profonde de leurs relations bilatérales.
L’ancien ministre chinois de l’Agriculture, Tang Renjian, a été condamné à la peine de mort avec sursis de deux ans pour avoir accepté plus de 38 millions de dollars de pots-de-vin entre 2007 et 2024. Cette décision s’inscrit dans la campagne anti-corruption menée par le président Xi Jinping, qui touche même ses anciens alliés.
L’ambassadeur d’Afrique du Sud en France, Nkosinathi Emmanuel Mthethwa, a été retrouvé mort au pied d’un hôtel parisien le 30 septembre 2025. Les autorités françaises ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de son décès.
Le Burkina Faso a lancé une enquête nationale de près de 2 milliards FCFA pour évaluer les conditions de vie des ménages. Cette opération met un accent particulier sur l’impact des crises sécuritaires et de la pauvreté sur les déplacés internes.
Le procès de l'ancien Premier ministre Moussa Mara s’est tenu le 29 septembre 2025 à Bamako. Le parquet a requis 24 mois d’emprisonnement pour « atteinte à la crédibilité de l’État » après son soutien à des détenus d’opinion sur les réseaux sociaux. Sa demande de liberté provisoire a été rejetée.