Les riziculteurs ivoiriens font face à des défis de productivité, mais une nouvelle variété de riz pourrait changer la donne. Cette variété, qui peut atteindre des rendements allant jusqu’à 5 tonnes par hectare, offre une solution prometteuse pour augmenter les rendements et les profits des agriculteurs. Comme le souligne Mamadou Traoré, riziculteur dans la région de Yamoussoukro : « Cette nouvelle variété a vraiment changé ma vie. Mes rendements ont bondi de 3 à 5 tonnes par hectare, ce qui me permet de dégager de meilleurs bénéfices et d’investir dans l’amélioration de mon exploitation. « L’adoption de cette nouvelle variété s’inscrit dans un contexte où le gouvernement ivoirien s’est fixé pour objectif d’atteindre l’autosuffisance en riz d’ici 2030. Pour y parvenir, des investissements sont prévus pour améliorer l’accès aux intrants et à la mécanisation, augmenter les superficies cultivées et renforcer les capacités de transformation locale. Selon Mamadou Koné, Directeur de Cabinet du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural : « L’autosuffisance en riz est une priorité pour le gouvernement. Nous mettons en œuvre un plan ambitieux qui vise à accroître durablement la production nationale. »
L’étude menée par la FAO et AfricaRice montre que l’amélioration des pratiques culturales, telles que l’utilisation d’intrants de qualité et la mécanisation, pourrait permettre d’accroître significativement la production rizicole en Côte d’Ivoire. Selon les simulations, le Scénario d’autosuffisance en riz à l’horizon 2030 permettrait de réduire les importations de 1,2 million de tonnes et de générer des bénéfices économiques de 1,5 milliard de dollars. Comme le souligne le rapport de la FAO : « L’adoption de variétés à haut rendement, combinée à de meilleures pratiques agricoles, est un levier essentiel pour atteindre l’autosuffisance rizicole en Côte d’Ivoire. » Cependant, pour tirer pleinement parti de ce potentiel, il est essentiel de lever les contraintes liées à l’accès aux intrants, à la mécanisation et au financement. La structuration de la filière rizicole, avec un rôle renforcé des organisations de producteurs, est également un levier clé pour optimiser les performances de la riziculture ivoirienne. Comme le souligne Mariam Ouattara, présidente de l’Association des Riziculteurs de Bouaké : « L’accès aux intrants et au crédit reste un défi majeur pour de nombreux producteurs. Le renforcement de nos organisations est crucial pour faciliter cet accès et améliorer les revenus des agriculteurs. »
L’adoption de cette nouvelle variété de riz à haut rendement, combinée à l’amélioration des pratiques culturales et de la structuration de la filière, offre de réelles perspectives pour accroître la production rizicole en Côte d’Ivoire et réduire la dépendance aux importations. Les investissements et les réformes engagés par le gouvernement ivoirien vont dans le bon sens et devraient permettre de concrétiser l’objectif d’autosuffisance alimentaire en riz d’ici 2030. Comme le souligne Mamadou Traoré : « Avec cette nouvelle variété et un meilleur soutien, nous pouvons relever le défi de l’autosuffisance en riz et améliorer durablement nos conditions de vie. »
Sources : https://www.fao.org/policy-support/tools-and-publications/resources-details/fr/c/1372667/ https://fr.slideshare.net/slideshow/th5analyse-qualitative-des-pratiques-en-riziculture-irrigue-dans-le-ple-de-gagnoa-en-cte-divoire/27839466 https://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/31042/30802 https://fr.slideshare.net/slideshow/th2niveaux-defficacits-techniques-dutilisation-de-leau-par-les-riziculteurs-sur-les-primtres-rizicoles-du-bninet-ses-dterminants/27812397 https://journals.openedition.org/economierurale/2598