Aujourd'hui

16/06/2025   

PUB

PUB

Politique

L’essentiel à retenir dans l’univers de la politique, des stratégies, des idées, et bien davantage.

Médiation angolaise : la RDC et le Rwanda conviennent d’un cessez-le-feu

Médiation angolaise : la RDC et le Rwanda conviennent d’un cessez-le-feu

Un accord de cessez-le-feu a finalement été conclu grâce à la médiation de l'Angola. Cette annonce intervient alors que la situation humanitaire ne cesse de se dégrader dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le président rwandais Paul Kagame (à gauche), le président angolais João Lourenço (au centre) et le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi (à droite) à Luanda le 6 juillet 2022,(Photo de Jorge NSIMBA / AFP)

Après des mois de combats meurtriers opposant les forces gouvernementales congolaises (FARDC) et la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda, un accord de cessez-le-feu a finalement été conclu grâce à la médiation de l’Angola. Cette annonce intervient alors que la situation humanitaire ne cesse de se dégrader dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

La rébellion du M23, qui a récemment pris le contrôle de plusieurs villes stratégiques comme Kanyabayonga et Saké, menaçait d’avancer sur Goma, la capitale du Nord-Kivu. Cette progression a provoqué le déplacement de plus de 135 000 personnes, aggravant une situation humanitaire déjà précaire dans la région.

Le cessez-le-feu, annoncé mardi par le président angolais João Lourenço, ouvre la voie à des négociations entre les parties. Le gouvernement congolais, qui accuse le Rwanda de soutenir le M23, espère que cet accord permettra de résoudre pacifiquement le conflit et de mettre fin aux violences qui déstabilisent l’Est du pays depuis des années.

Cependant, la méfiance reste de mise. Le M23, qui a déjà occupé brièvement Goma en 2012-2013, a par le passé rompu des accords de paix. Les populations locales, fatiguées par les affrontements, attendent des actes concrets pour rétablir la sécurité et la stabilité dans leurs régions.

La communauté internationale, qui a condamné l’agression du M23, est appelée à soutenir le processus de paix. L’implication de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui devait déployer des troupes en RDC, sera également déterminante pour assurer le respect du cessez-le-feu et la protection des civils.

Malgré les défis à relever, cet accord de cessez-le-feu offre une opportunité de mettre fin à un conflit qui a trop duré et de se concentrer sur le développement et la reconstruction de l’Est de la RDC. Les Congolais espèrent que cette lueur d’espoir se transformera en une paix durable, permettant de panser les plaies d’une région meurtrie par des années de violences.

Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9bellion_du_M23 https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/06/29/en-rdc-la-rebellion-du-m23-s-empare-d-une-ville-strategique-dans-l-est_6245418_3212.html https://information.tv5monde.com/afrique/rebellion-du-m23-en-rdc-selon-lonu-larmee-rwandaise-utilise-des-missiles-sol-air-2708929 https://www.bbc.com/afrique/articles/cd1de1vqj33o https://www.lepoint.fr/afrique/rd-congo-la-rebellion-du-m23-aux-portes-de-goma-16-02-2024-2552583_3826.php

Médiation angolaise : la RDC et le Rwanda conviennent d’un cessez-le-feu

Un accord de cessez-le-feu a finalement été conclu grâce à la médiation de l'Angola. Cette annonce intervient alors que la situation humanitaire ne cesse de se dégrader dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le président rwandais Paul Kagame (à gauche), le président angolais João Lourenço (au centre) et le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi (à droite) à Luanda le 6 juillet 2022,(Photo de Jorge NSIMBA / AFP)

À découvrir aussi

Le géant américain Tesla, dirigé par Elon Musk, a officialisé la création de sa filiale marocaine, Tesla Morocco SARL, marquant ainsi une étape stratégique majeure qui dépasse la simple commercialisation de véhicules électriques. Cette implantation, annoncée le 12 juin 2025, positionne le Royaume comme un levier clé pour les ambitions de Tesla en Afrique et un futur laboratoire énergétique sur le continent.
À l’aube de 2025, plusieurs pays africains se distinguent par leurs prévisions de croissance économique optimistes. Selon les rapports de la Banque africaine de développement et d’autres institutions, des nations comme le Niger, le Sénégal et la Côte d’Ivoire devraient figurer parmi les économies à la croissance la plus rapide au monde.
La banque nigériane Zenith Bank ouvre une succursale à Paris, marquant une étape importante dans l’expansion des institutions africaines en Europe. Une stratégie qui contraste avec le retrait progressif de plusieurs banques européennes du continent africain.
La Banque africaine de développement (BAD) se prépare à élire son nouveau président en mai 2025 à Abidjan. Parmi les candidats, Bajabulile Swazi Tshabalala et Amadou Hott se distinguent, chacun soutenu par des pays et des groupes d’influence. Cette élection représente un moment clé pour l’avenir économique du continent africain.
Le groupe français Orano a annoncé le 20 décembre 2024 qu’il engageait un arbitrage international contre l’État du Niger, suite à la suspension de son permis d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren. Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Niamey et les entreprises minières, exacerbées par les récentes politiques de souveraineté du régime militaire nigérien.
L’Union européenne a récemment mis à jour sa liste noire des compagnies aériennes, y ajoutant 55 transporteurs africains, portant le total à 129. Cette décision soulève des questions sur la sécurité aérienne et les impacts économiques pour les compagnies concernées.
Les descendants d’esclaves déportés lors de la traite transatlantique peuvent désormais demander la nationalité béninoise, une mesure historique annoncée par Cotonou. Ce geste, chargé de symbolisme, soulève des questions sur les bénéficiaires potentiels, les motivations du gouvernement et les défis de sa mise en œuvre.
Une bousculade survenue lors d’une foire pour enfants à Ibadan, au Nigeria, a fait au moins 35 morts et six blessés graves. Le gouvernement a arrêté huit personnes, dont le principal organisateur de l’événement, alors que des questions émergent sur la sécurité et la gestion des foules.
La capitale malienne remplace les noms de rues et places hérités de l’époque coloniale ou associés à des institutions en conflit avec le pays. Une démarche symbolique qui reflète les tensions géopolitiques et les choix souverainistes du régime militaire.