Dans un terrible accident, un camion-citerne s’est renversé près de Lubumbashi, en République démocratique du Congo, déversant son chargement de carburant dans la rivière Kelangile. Cet incident a causé une catastrophe environnementale majeure, menaçant la faune et la flore aquatiques ainsi que les communautés riveraines qui dépendent de cette source d’eau douce.
Selon les autorités locales, le camion transportait plusieurs milliers de litres d’essence et de diesel lorsqu’il a perdu le contrôle sur une route sinueuse, se renversant et déversant son contenu directement dans la rivière Kelangile. Les équipes de secours ont rapidement été dépêchées sur les lieux, mais les dégâts étaient déjà considérables.
« C’est une véritable catastrophe écologique », a déploré le gouverneur de la province du Haut-Katanga. « La rivière Kelangile est une source vitale d’eau douce pour des dizaines de villages et de villes. Ce déversement de carburant va avoir des conséquences désastreuses sur l’environnement et la santé des populations pendant des années. »
Les premières évaluations ont révélé que la nappe de carburant s’étendait sur plusieurs kilomètres, tuant instantanément des milliers de poissons et de crustacés. La pollution a également contaminé les berges, menaçant la végétation riveraine et les cultures vivrières qui en dépendent.

« C’est une véritable catastrophe humanitaire en plus d’être écologique« , a ajouté le gouverneur. « Des milliers de personnes n’ont plus accès à une eau potable et saine. Nous devons agir rapidement pour limiter les dégâts et venir en aide aux communautés touchées. »
Les autorités ont mis en place un plan d’urgence pour tenter de contenir la pollution et absorber le carburant déversé. Des barrages flottants ont été installés pour empêcher la nappe de s’étendre davantage, et des camions-citernes ont été mobilisés pour pomper le carburant encore présent dans la rivière[5].
Cependant, les experts s’accordent à dire que les dommages à long terme seront difficiles à évaluer et à réparer. La contamination des sols et de la nappe phréatique pourrait persister pendant des années, menaçant la santé et les moyens de subsistance des populations locales.
« C’est une tragédie écologique qui aurait pu être évitée« , a déploré un activiste environnemental local. « Nous demandons aux autorités de mener une enquête approfondie pour déterminer les causes de l’accident et de prendre des mesures pour empêcher que cela ne se reproduise. La protection de l’environnement et des communautés doit être une priorité absolue. »
En attendant, les habitants de la région sont invités à éviter tout contact avec l’eau de la rivière Kelangile et à se tourner vers les organisations humanitaires pour obtenir de l’eau potable et de l’aide alimentaire. Des équipes médicales ont également été déployées pour prévenir tout risque sanitaire lié à la pollution.
Cette catastrophe écologique met une nouvelle fois en lumière les défis environnementaux auxquels fait face la RDC, et la nécessité urgente de renforcer les mesures de sécurité et de protection de l’environnement, en particulier dans les secteurs à risque comme le transport de matières dangereuses.
Sources : http://www1.rfi.fr/actufr/articles/075/article_42572.asp http://www1.rfi.fr/actufr/articles/061/article_33399.asp http://www1.rfi.fr/actufr/articles/066/article_36901.asp http://www1.rfi.fr/actufr/articles/057/article_30597.asp http://www1.rfi.fr/actufr/articles/032/article_16479.asp