Aujourd'hui

16/06/2025   

PUB

PUB

Politique

L’essentiel à retenir dans l’univers de la politique, des stratégies, des idées, et bien davantage.

Crise en RDC : l’Union européenne sanctionne des leaders de groupes armés

Crise en RDC : l’Union européenne sanctionne des leaders de groupes armés

L'Union européenne (UE) a récemment renforcé ses sanctions contre des individus et des groupes armés en République démocratique du Congo (RDC), en ajoutant neuf noms à sa liste de sanctions. Cette décision fait suite à une détérioration continue de la situation sécuritaire dans l'est du pays, où des groupes armés tels que la coalition rebelle Alliance du fleuve Congo (AFC)
Réfugié qui fuient les affrontements entre les rebelles du M23 et les forces gouvernementales près de Sake, le 7 février 2024. Photo by Aubin Mukoni /AFP via Getty Images

L’Union européenne (UE) a récemment renforcé ses sanctions contre des individus et des groupes armés en République démocratique du Congo (RDC), en ajoutant neuf noms à sa liste de sanctions. Cette décision fait suite à une détérioration continue de la situation sécuritaire dans l’est du pays, où des groupes armés tels que la coalition rebelle Alliance du fleuve Congo (AFC) dont le principal membre est le Mouvement du 23 Mars (M23), perpètrent des violences graves, y cmpris des violations des droits humains.

Sanctions de l’Union européenne

Le 26 juillet 2024, l’UE a ajouté neuf personnes et une coalition rebelle à sa liste de sanctions, ciblant spécifiquement ceux qui sont impliqués dans des actes de violence et des violations des droits humains dans l’est de la RDC. Parmi les individus sanctionnés figurent des commandants de groupes armés responsables de graves exactions. Ces sanctions incluent des interdictions de voyager et des gels d’avoirs, visant à tenir ces individus responsables de leurs actes.

Les neuf personnes sanctionnées

Bien que les noms spécifiques des neuf individus n’aient pas été divulgués dans les résultats de recherche, il est mentionné que ces sanctions s’appliquent principalement à des officiers et des commandants liés à des groupes armés comme le M23 à savoir le secrétaire exécutif, Benjamin Mbonimpa, et le général de brigade Justin Gacheri Musanga. Le commandant et le commandant adjoint des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda – Forces combattantes Abacunguzi (FDLR-FOCA), Gustave Kubwayo et Pierre Célestin Rurakabijem, figure également sur la liste des personnes sanctionnées. Cette action marque une intensification de la réponse de l’UE face à la violence persistante dans la région et souligne sa volonté de renforcer la pression sur les responsables des abus.

Implications des sanctions

Ces nouvelles sanctions sont significatives car elles représentent une étape importante dans la lutte contre l’impunité en RDC. L’UE a clairement indiqué qu’elle ne tolérera pas les violations des droits humains et qu’elle est prête à agir contre ceux qui soutiennent ou participent à ces atrocités. Il s’agit principalement des interdictions de voyager et des gels d’avoirs, visant à rendre ces individus responsables de leurs actes. En sanctionnant des individus au sein de l’armée congolaise et des forces rwandaises, l’UE envoie un message fort sur la nécessité de rendre des comptes pour les actes de violence et de soutien aux groupes armés.

Sources : https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases https://www.hrw.org/fr/news/2023/07/31 https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/06/25

Crise en RDC : l’Union européenne sanctionne des leaders de groupes armés

L'Union européenne (UE) a récemment renforcé ses sanctions contre des individus et des groupes armés en République démocratique du Congo (RDC), en ajoutant neuf noms à sa liste de sanctions. Cette décision fait suite à une détérioration continue de la situation sécuritaire dans l'est du pays, où des groupes armés tels que la coalition rebelle Alliance du fleuve Congo (AFC)
Réfugié qui fuient les affrontements entre les rebelles du M23 et les forces gouvernementales près de Sake, le 7 février 2024. Photo by Aubin Mukoni /AFP via Getty Images

À découvrir aussi

Le géant américain Tesla, dirigé par Elon Musk, a officialisé la création de sa filiale marocaine, Tesla Morocco SARL, marquant ainsi une étape stratégique majeure qui dépasse la simple commercialisation de véhicules électriques. Cette implantation, annoncée le 12 juin 2025, positionne le Royaume comme un levier clé pour les ambitions de Tesla en Afrique et un futur laboratoire énergétique sur le continent.
À l’aube de 2025, plusieurs pays africains se distinguent par leurs prévisions de croissance économique optimistes. Selon les rapports de la Banque africaine de développement et d’autres institutions, des nations comme le Niger, le Sénégal et la Côte d’Ivoire devraient figurer parmi les économies à la croissance la plus rapide au monde.
La banque nigériane Zenith Bank ouvre une succursale à Paris, marquant une étape importante dans l’expansion des institutions africaines en Europe. Une stratégie qui contraste avec le retrait progressif de plusieurs banques européennes du continent africain.
La Banque africaine de développement (BAD) se prépare à élire son nouveau président en mai 2025 à Abidjan. Parmi les candidats, Bajabulile Swazi Tshabalala et Amadou Hott se distinguent, chacun soutenu par des pays et des groupes d’influence. Cette élection représente un moment clé pour l’avenir économique du continent africain.
Le groupe français Orano a annoncé le 20 décembre 2024 qu’il engageait un arbitrage international contre l’État du Niger, suite à la suspension de son permis d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren. Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Niamey et les entreprises minières, exacerbées par les récentes politiques de souveraineté du régime militaire nigérien.
L’Union européenne a récemment mis à jour sa liste noire des compagnies aériennes, y ajoutant 55 transporteurs africains, portant le total à 129. Cette décision soulève des questions sur la sécurité aérienne et les impacts économiques pour les compagnies concernées.
Les descendants d’esclaves déportés lors de la traite transatlantique peuvent désormais demander la nationalité béninoise, une mesure historique annoncée par Cotonou. Ce geste, chargé de symbolisme, soulève des questions sur les bénéficiaires potentiels, les motivations du gouvernement et les défis de sa mise en œuvre.
Une bousculade survenue lors d’une foire pour enfants à Ibadan, au Nigeria, a fait au moins 35 morts et six blessés graves. Le gouvernement a arrêté huit personnes, dont le principal organisateur de l’événement, alors que des questions émergent sur la sécurité et la gestion des foules.
La capitale malienne remplace les noms de rues et places hérités de l’époque coloniale ou associés à des institutions en conflit avec le pays. Une démarche symbolique qui reflète les tensions géopolitiques et les choix souverainistes du régime militaire.