Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé en mars 2024 la tenue d’une élection présidentielle anticipée le 7 septembre, initialement prévue en décembre. Âgé de 78 ans, il briguera un second mandat après avoir été élu en 2019.
L’Autorité algérienne indépendante des élections (ANIE) a retenu trois candidats pour ce scrutin : le président sortant Abdelmadjid Tebboune, Abdelali Hassani Cherif, et Youcef Aouchiche.
les deux autres candidats, Abdelali Hassani, âgé de 57 ans, occupe le poste d’ingénieur des travaux publics. Il dirige le parti islamiste le plus important, le MSP. L’ancien journaliste et député de 41 ans, Youssef Aouchiche, est le troisième candidat, président du Front des forces socialistes (FFS), parti de l’opposition historique basé en Kabylie, depuis 2020. Un boycott des élections présidentielles de 25 ans a été interrompu par le FFS. Il n’est pas surprenant que trois candidatures soient confirmées pour la présidentielle en Algérie : les candidats devaient au moins présenter 600 signatures d’élus de différentes assemblées répartis dans 29 préfectures, ou au minimum 50 000 signatures d’électeurs inscrits avec au moins 1 200 signatures par préfecture, treize autres prétendants ont été écartés, principalement pour non-conformité des signatures.
Ce scrutin se tiendra dans un climat politique tendu en Algérie. Le président Tebboune a avancé la date de la présidentielle en invoquant un « recalibrage » du calendrier électoral après une parenthèse exceptionnelle.
Sources : https://www.lefigaro.fr/international https://www.jeuneafrique.com/1571893/politique
https://www.la-croix.com/Monde/Afrique