Dans un message publié sur les réseaux sociaux, quelques minutes après son annonce de retrait, Joe Biden a pris la parole pour soutenir avec ferveur la candidature de sa vice-présidente Kamala Harris. « Ma toute première décision en tant que candidat du parti en 2020 a été de choisir Kamala Harris comme vice-présidente. Et c’est la meilleure décision que j’ai prise. Aujourd’hui, je souhaite offrir mon plein soutien et mon approbation à Kamala pour qu’elle soit la candidate de notre parti cette année », a déclaré le président américain, appelant les démocrates à s’unir pour battre Trump.
Dans l’ombre de Joe Biden depuis le début de son mandat, la démocrate brigue désormais la Maison-Blanche. Soupçonnée pour certaines de ses positions antérieures, elle a néanmoins été soutenue par une grande partie de son camp.
Néanmoins, ce retrait marque la fin abrupte et poignante d’une longue carrière politique, jalonnée de rebondissements et marquée par des épreuves personnelles. En effet, lorsque Joe Biden fait son entrée au Sénat en 1972, le groupe ABBA vient de sortir son premier single et la France est dirigée par le président Pompidou, illustrant ainsi la longévité de son parcours politique. Agé de seulement 29 ans à l’époque, des voix s’élèvent déjà pour remettre en question sa capacité à assumer de telles responsabilités en raison de son jeune âge.
Après une défaite lors des primaires démocrates de 2008, Joe Biden parvient à accéder à la Maison Blanche en tant que vice-président de Barack Obama. Ce n’est que en 2020 qu’il réalise son rêve en devenant président des États-Unis, en battant Donald Trump, un come-back politique spectaculaire. Ce dernier, fidèle à son style provocateur, a réagi immédiatement aux annonces de M. Biden en estimant que « Joe l’escroc n’était pas apte à être candidat et il n’est certainement pas apte à exercer ses fonctions ».
Ainsi, cette déclaration de soutien de Joe Biden à Kamala Harris souligne le passage de témoin entre ces deux figures politiques majeures et marque un nouveau chapitre dans la politique américaine.
Kamala Harris se Prépare à Briser les Barrières en Tant que Future Candidate des Démocrates

Depuis son élection historique en tant que première femme vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris a été au centre de l’attention politique. Alors que le pays se remet toujours des tumultueuses élections de 2020, les regards se tournent maintenant vers l’avenir et la prochaine course présidentielle.
En tant que membre éminent du Parti Démocrate, de nombreuses spéculations surgissent quant à la possibilité que Kamala Harris se lance dans la course à la Maison Blanche en 2024. Avec son expérience diversifiée en tant que procureure générale de Californie, sénatrice et maintenant vice-présidente, Harris a accumulé un solide bagage politique qui pourrait bien la propulser en tant que favorite pour la candidature démocrate.
Sa nomination historique en tant que première femme vice-présidente et première personne de couleur élue à ce poste est perçue comme un jalon crucial dans l’histoire américaine. Si elle se lançait dans la course présidentielle en 2024, Harris pourrait une fois de plus briser les barrières et ouvrir la voie à une nouvelle ère de leadership inclusif et diversifié.
Les partisans de Harris saluent sa vision progressiste, son engagement envers la justice sociale et son expérience politique éprouvée. En tant que candidate potentielle, elle pourrait rassembler un large éventail d’électeurs démocrates, des progressistes aux modérés, et mobiliser un soutien significatif à l’échelle nationale.
Cependant, Harris fait également face à des défis, notamment la polarisation politique croissante et les critiques de ses adversaires. Son parcours politique soulève des questions et suscite des débats sur des sujets allant de la criminalité et la réforme de la police au système de santé et le changement climatique.
Alors que les spéculations continuent de circuler, une chose est certaine : Kamala Harris est une figure politique influente et controversée qui ne cesse de marquer l’histoire américaine. Sa décision concernant sa candidature potentielle en 2024 aura sans aucun doute des répercussions majeures sur le paysage politique américain et l’avenir des États-Unis.