La Place Saint-Pierre, cœur du catholicisme, s’est transformée en une scène mondiale sous la direction de Pharrell Williams et Andrea Bocelli. Organisé dans le cadre du Jubilé 2025 et de la Troisième Rencontre mondiale sur la fraternité humaine, le concert visait à promouvoir un message d’unité au-delà des différences culturelles et religieuses. Pharrell a rappelé que « la grâce est une lumière qui vit en chacun de nous », soulignant la portée symbolique de l’événement. Parmi les artistes présents, Angélique Kidjo a marqué les esprits par une prestation mêlant énergie et profondeur.
Chanteuse, compositrice et militante, elle a porté au Vatican la richesse de la culture africaine et son engagement de longue date pour les droits humains. Sa participation a donné une résonance particulière au concert, confirmant le rôle du continent africain dans les grands dialogues universels. Aux côtés de John Legend, Jennifer Hudson, Karol G, Clipse ou encore Jelly Roll, elle a contribué à une mosaïque musicale où gospel, pop, opéra et rap se sont rejoints, illustrant l’ouverture croissante du Vatican à la diversité artistique.
L’Afrique a également été représentée par la voix politique de Graça Machel, qui a appelé à une « justice enracinée dans l’empathie et l’intégrité », évoquant les crises au Soudan, au Congo et au Mozambique. Ces interventions, associées à la puissance musicale d’Angélique Kidjo, ont souligné le rôle du continent dans la quête mondiale de paix et de fraternité. Au-delà d’un simple concert, « Grace for the World » a symbolisé la force du dialogue entre cultures et générations. En plaçant une artiste africaine de renommée mondiale au centre de sa scène, le Vatican a envoyé un message clair : l’avenir de l’humanité se construit dans la diversité et l’inclusion, avec l’Afrique comme acteur incontournable.