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22/08/2025   

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Société

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Les États-Unis suspendent le traitement des visas pour le Zimbabwe au grand désarroi des étudiants

Les États-Unis suspendent le traitement de la majorité des visas pour le Zimbabwe, plongeant des milliers de citoyens dans l’incertitude. Cette décision, aux motifs non précisés, affecte particulièrement les étudiants et reflète la fragilité des relations bilatérales entre Washington et Harare.

Une suspension aux causes floues dans un climat diplomatique tendu

Depuis le 7 août, l’ambassade des États-Unis à Harare a annoncé la mise en pause du traitement de la plupart des demandes de visa. Les autorités américaines évoquent seulement des « préoccupations non spécifiées concernant le gouvernement zimbabwéen ». Si les visas déjà délivrés restent valides, cette décision intervient dans un contexte de relations marquées par des différends récurrents sur la gouvernance et les droits humains.
Selon le Département américain de la Sécurité intérieure, le taux de dépassement de durée de séjour des ressortissants zimbabwéens atteignait 10,57 % en 2023, un argument souvent avancé pour justifier un durcissement des contrôles. Cette suspension s’inscrit également dans une stratégie migratoire plus large touchant d’autres pays africains, comme le Niger, la Zambie ou le Malawi, où des mesures similaires ont été imposées. Dans ce dernier cas, les demandeurs de visa peuvent être contraints de verser une caution allant jusqu’à 15 000 dollars (environ 9,1 millions FCFA).

Des conséquences immédiates pour étudiants et familles

L’impact est particulièrement lourd pour la jeunesse. De nombreux étudiants ayant obtenu des bourses aux États-Unis se retrouvent bloqués. C’est le cas du fils d’Angella Chirombo, 18 ans, admis à l’Université d’État du Michigan, qui attend toujours une interview de visa. Plusieurs familles avaient déjà engagé des frais considérables, désormais menacés par l’incertitude.
Certains envisagent de solliciter les ambassades américaines dans des pays voisins, comme la Zambie ou la Namibie, mais cette alternative implique des coûts supplémentaires souvent inaccessibles. Pour l’heure, le gouvernement zimbabwéen n’a pas réagi officiellement, tandis que Washington affirme travailler avec Harare pour résoudre les différends, sans préciser de délai. Cette suspension des visas américains fragilise l’avenir de nombreux Zimbabwéens, en particulier les étudiants. Elle illustre aussi l’impact concret des tensions diplomatiques sur la mobilité et l’accès aux opportunités internationales pour une jeunesse déjà confrontée à des défis socio-économiques majeurs.

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