Le lundi 13 août 2025, le corps d’un quinquagénaire marocain résidant en France a été découvert dans sa maison du quartier Rkiba, la gorge tranchée. La victime vivait avec son épouse, une trentenaire, et leurs quatre enfants. Les premiers éléments de l’enquête ont rapidement orienté les soupçons vers son épouse, qui l’aurait poignardé peu après son retour de la prière de l’aube. Les habitants, choqués, décrivent la famille comme « respectée et connue pour ses bonnes mœurs », laissant planer de nombreuses questions sur les motivations de l’acte. Après l’agression, l’épouse aurait tenté de se suicider en ingérant des médicaments et en s’infligeant des blessures. Alertées par un membre de la famille, les forces de l’ordre et la police scientifique se sont rendues sur les lieux.
La suspecte a été hospitalisée d’urgence au CHU Hassan II de Fès sous surveillance policière, mais son état s’est aggravé et elle est décédée le samedi 17 août 2025. Le corps de la victime a été transféré à la morgue pour autopsie sous la supervision du parquet. Les autorités poursuivent leurs investigations pour déterminer les circonstances exactes de ce double drame. Au-delà de l’enquête judiciaire, cette affaire souligne l’ampleur des violences conjugales et la nécessité de dispositifs de prévention et de soutien psychologique. Elle rappelle également l’importance d’accompagner les personnes en détresse et de renforcer la sécurité au sein des foyers.
