Le 16 août 2025, la Libye a lancé une nouvelle phase de ses élections municipales. Des centaines de milliers de citoyens ont voté dans une cinquantaine de villes, dont Tripoli, pour élire leurs représentants locaux. Le pays reste divisé entre deux gouvernements rivaux : le gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli et une administration parallèle à l’est, dirigée par le maréchal Khalifa Haftar. Selon la Haute Commission nationale électorale libyenne (HNEC), le taux de participation a atteint 71 %, avec près de 162 000 votants. Dans l’ouest du pays, certains habitants ont souligné l’importance de ces scrutins pour participer à la gestion des ressources locales et aux décisions municipales. Pour plusieurs municipalités de l’ouest, il s’agissait du premier scrutin depuis 2014.
Sur les 63 municipalités initialement prévues, seules 26 ont pu organiser le vote. Dans les autres communes, notamment à l’est et au sud, les élections ont été reportées ou annulées. La HNEC a signalé des blocages administratifs et des difficultés dans la distribution des cartes électorales. Des incidents de sécurité ont également été rapportés, notamment des attaques armées à Zliten et des incendies touchant du matériel électoral à Zawiya et Sahel al-Gharbi. La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a indiqué que ces événements avaient perturbé le processus électoral. Ces élections reflètent la situation institutionnelle et sécuritaire du pays. L’organisation du scrutin n’a pas été possible dans certaines zones de l’est, soulignant les divisions politiques et administratives. Les élections municipales ont pour objectif de maintenir la gouvernance locale et d’assurer la continuité des services dans les communes concernées.