Le dernier rapport de la Communications Authority of Kenya (CAK), publié le 16 août 2025, révèle que le pays compte 74,9 millions d’abonnements mobiles. Parmi eux, 42,3 millions concernent des smartphones et 32,6 millions des téléphones basiques, traduisant une dépendance croissante aux services mobiles pour la communication, la finance et l’accès à Internet. Le trafic vocal a atteint 28,8 milliards de minutes, en hausse par rapport au trimestre précédent, tandis que le nombre de SMS envoyés a légèrement progressé à 14,3 milliards, reflétant un usage soutenu des services mobiles.
Les données montrent également des différences selon les types d’appels. Les communications sur le même réseau durent en moyenne 1,8 minute, contre 1,3 minute pour les appels inter-réseaux. Airtel Networks Limited se distingue avec un temps moyen de 2,9 minutes par appel sur son réseau, indiquant un engagement élevé de ses clients, tandis que Safaricom PLC et Jamii Telecommunications Ltd. enregistrent 1,4 minute en moyenne pour les appels entre réseaux, démontrant des échanges actifs entre différents opérateurs.
Cette montée des smartphones et l’intensification des communications mettent en évidence l’importance stratégique de l’infrastructure mobile au Kenya. Cette transformation dépasse la simple communication pour toucher la finance mobile, le commerce électronique et l’accès à Internet en zones urbaines comme rurales. En consolidant sa position de pays fortement connecté, le Kenya devient un modèle pour l’ensemble du continent africain et illustre les dynamiques de transformation numérique en cours.
Le record de pénétration mobile au Kenya n’est pas seulement un chiffre : il reflète une nation en pleine mutation numérique et met en lumière les perspectives de croissance et d’innovation dans le secteur des technologies de l’information. L’attention se tourne désormais vers la manière dont les opérateurs s’adapteront à cette demande croissante et comment cette connectivité accrue influencera l’économie et la vie quotidienne des citoyens.
