Aujourd'hui

14/10/2025   

PUB

PUB

Politique

L’essentiel à retenir dans l’univers de la politique, des stratégies, des idées, et bien davantage.

Joseph Kabila jugé par contumace en RDC pour trahison et crimes graves

Joseph Kabila jugé par contumace en RDC pour trahison et crimes graves

L’ouverture du procès de l’ancien président congolais Joseph Kabila devant la Haute Cour militaire marque un précédent judiciaire et politique en République démocratique du Congo. Accusé de trahison et de crimes graves, il est jugé par contumace dans un contexte national sous haute tension.

Un procès historique et des accusations graves

Le 25 juillet 2025, la Haute Cour militaire de Kinshasa a ouvert le procès de Joseph Kabila, en l’absence de l’ancien président. La procédure fait suite à la levée de son immunité parlementaire de sénateur à vie, permettant à la justice militaire de poursuivre des accusations allant de la trahison à des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, en passant par le viol, le meurtre, la torture et la déportation. Ces faits, liés à des événements dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, sont passibles de la peine de mort, rétablie depuis 2024. Le procès a été reporté au 31 juillet à la demande de ses avocats.

Des liens présumés avec le M23 et le Rwanda

Le cœur des accusations repose sur le soutien présumé de Kabila au groupe rebelle M23 et à son bras politique, l’Alliance Fleuve Congo (AFC). Il est soupçonné d’avoir collaboré avec une puissance étrangère le Rwanda pour tenter de renverser l’ordre établi. Des crimes graves attribués à cette coalition, notamment lors de l’occupation de Goma, sont au centre du dossier. Si Joseph Kabila a nié toute implication, sa visite récente dans des zones sous contrôle rebelle a ravivé les soupçons.

Opposition du PPRD et fracture politique

Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), fondé par Kabila, qualifie la procédure de “procès de la honte” et dénonce une manœuvre politique. Son secrétaire permanent, Emmanuel Ramazani Shadary, parle d’une condamnation écrite à l’avance et d’une instrumentalisation judiciaire destinée à éliminer un adversaire politique. Le gouvernement, par la voix du vice-ministre de la Justice Samuel Mbemba, affirme au contraire que la justice agira “sans négociation ni interférence”. Ce procès reflète une profonde rupture entre les camps Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, dans un contexte marqué par les efforts de paix avec le M23 et une instabilité persistante à l’Est.

Un tournant pour la justice et la stabilité nationale

Au-delà de la figure de Joseph Kabila, ce procès pourrait transformer durablement le paysage politique congolais. Il interroge sur l’indépendance de la justice, le respect de l’État de droit et les mécanismes de réconciliation dans une République démocratique du Congo encore marquée par les conflits armés. L’issue de ce procès historique aura un impact décisif sur la cohésion nationale et la gouvernance future du pays.

Joseph Kabila jugé par contumace en RDC pour trahison et crimes graves

L’ouverture du procès de l’ancien président congolais Joseph Kabila devant la Haute Cour militaire marque un précédent judiciaire et politique en République démocratique du Congo. Accusé de trahison et de crimes graves, il est jugé par contumace dans un contexte national sous haute tension.

À découvrir aussi

Dakar, Abidjan, Johannesburg et Lomé se mobilisent massivement pour la campagne "Octobre Rose" 2025, avec des initiatives sportives, communautaires et médicales. Le message est clair : le dépistage précoce reste vital pour réduire les décès liés aux cancers féminins.
La Fondation Mastercard, dotée de plus de 53 milliards de dollars d’actifs, a choisi Sewit Ahderom comme prochaine Présidente-Directrice Générale. Sa nomination, effective au 1er janvier 2026, met l’accent sur le développement de solutions numériques et le renforcement des systèmes agroalimentaires pour l’emploi des jeunes africains.
Le Kenya a relancé l’enquête sur Collins Khalusha, présumé tueur, évadé de prison en août 2024. La découverte de 42 corps mutilés à Nairobi est désormais examinée dans le cadre des disparitions survenues lors des manifestations anti-gouvernementales de 2024.
Le DEİK organise les 16 et 17 octobre 2025 la cinquième édition du Forum d’affaires et économique Turquie-Afrique (TABEF) à Istanbul. La Turquie vise un volume d’échanges commerciaux de 75 milliards de dollars US (environ 45 000 milliards FCFA) à moyen terme, alors que les relations économiques ont déjà dépassé 32 milliards de dollars US (19 200 milliards FCFA) en 2024.
Le Tchad a inauguré le 27 septembre 2025 la centrale photovoltaïque Noor Tchad de 50 MW, la première du pays et le plus grand projet énergétique de son histoire. Mais seuls 12 MW peuvent être injectés dans le réseau national en raison des limites des infrastructures électriques.
La crise diplomatique entre l’Algérie et le Mali s’est intensifiée fin septembre 2025 à l’Assemblée générale de l’ONU. Les deux pays ont échangé des accusations graves, révélant une dégradation profonde de leurs relations bilatérales.
La production pétrolière et gazière africaine devrait atteindre 11,4 millions de barils par jour d’ici 2026, selon le rapport State of African Energy 2026 Outlook. Présenté par l’African Energy Chamber (AEC) et S&P Global, ce document met en lumière l’accélération des projets offshore, la montée en puissance du gaz et la transition vers les énergies renouvelables.
L’ancien ministre chinois de l’Agriculture, Tang Renjian, a été condamné à la peine de mort avec sursis de deux ans pour avoir accepté plus de 38 millions de dollars de pots-de-vin entre 2007 et 2024. Cette décision s’inscrit dans la campagne anti-corruption menée par le président Xi Jinping, qui touche même ses anciens alliés.
L’ambassadeur d’Afrique du Sud en France, Nkosinathi Emmanuel Mthethwa, a été retrouvé mort au pied d’un hôtel parisien le 30 septembre 2025. Les autorités françaises ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de son décès.