Depuis avril 2024, les examens d’imagerie comme le scanner ou l’IRM ont vu leurs prix chuter drastiquement. Le scanner est désormais facturé 25 000 F CFA (contre 50 000 F CFA auparavant), et l’IRM 40 000 F CFA au lieu de 100 000 F CFA, produits inclus. Une patiente témoigne d’avoir économisé près de 100 000 F CFA pour une IRM pelvienne. La caution pour les dialysés (500 000 F CFA) a été supprimée, et la dialyse d’urgence coûte désormais 2 500 F CFA.
La demande a fortement augmenté. Le CHU de Bogodogo a vu passer ses scanners journaliers de 35 à 50 en un an, et les IRM ont connu une hausse de 17 %. Les centres, comme celui de Ziniaré, peinent parfois à répondre à cette affluence. Mais les hôpitaux assurent une meilleure disponibilité des intrants médicaux, sans rupture de stock. Face à cette dynamique, l’État investit aussi dans les infrastructures, avec la construction de quatre nouveaux centres de dialyse. Cette politique ambitieuse place le Burkina Faso en exemple régional, prouvant que la réduction des coûts peut transformer l’accès aux soins pour les plus vulnérables.