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27/10/2025   

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Affaire Bongo au Gabon : Entre Accusations de Torture et Révélations de Détournements, Une Plongée au Cœur d’un Scandale Transfrontalier

Affaire Bongo au Gabon : Entre Accusations de Torture et Révélations de Détournements, Une Plongée au Cœur d’un Scandale Transfrontalier

Au Gabon, les accusations de torture et de spoliation lancées par Sylvia et Noureddin Bongo Ondimba contre le régime en place ravivent la controverse. Ces allégations contrastent fortement avec les éléments des enquêtes judiciaires en cours, dévoilant l'étendue d'un système de prédation financière et pétrolière.

Après plus de 20 mois de silence, l’épouse et le fils de l’ancien président Ali Bongo ont dénoncé le 3 juillet 2025 des sévices subis en détention, affirmant disposer de preuves qu’ils comptent remettre à la justice française. Ils parlent de tortures, de documents signés sous la contrainte et même de la prise en otage de leur plus jeune enfant. Pour eux, il s’agit d’un “faux procès” orchestré pour légaliser la confiscation de leurs biens par l’actuel pouvoir.

Mais ces accusations sont battues en brèche par des éléments factuels. Des vidéos montrant Ali Bongo libre et recevant des chefs d’État dans sa résidence remettent en cause la version d’une captivité violente. Surtout, les enquêtes judiciaires en cours au Gabon pointent un système complexe de détournements : 266 milliards de FCFA auraient transité par les comptes personnels d’Ali Bongo en dix ans, tandis que Noureddin est soupçonné d’avoir acquis des biens à travers des surfacturations militaires. Les autorités parlent de recouvrement d’avoirs publics, non de spoliation.

L’affaire prend une dimension internationale avec la découverte d’un réseau offshore de vente illégale de pétrole, impliquant des navires liés à l’ancien régime. Les autorités y voient une stratégie de défense médiatique pour détourner l’attention d’une prédation organisée. Cette dimension transfrontalière renforce la nécessité d’une coopération judiciaire entre États, afin de tracer les flux financiers et d’identifier les bénéficiaires de ces pratiques opaques.

Ce scandale révèle les tensions profondes autour de la gouvernance, de la justice et de la lutte contre la corruption en Afrique. Il pose la question cruciale : comment rendre justice sans instrumentalisation politique ? La réponse réside dans un processus judiciaire transparent, au service des peuples spoliés. Plus largement, cette affaire interpelle sur la nécessité de bâtir des institutions fortes, capables de résister aux dérives autoritaires et aux logiques de prédation.

Sources : https://www.union.sonapresse.com/fr/sylvia-et-nourredin-bongo-nous-nous-defendrons-preuves-lappui https://gabonmediatime.com/affaire-bongo-entre-contre-verite-politique-et-strategie-de-diversion-judiciaire/ https://www.alwihdainfo.com/Gabon-Sylvia-Bongo-Ondimba-et-Noureddin-Bongo-Valentin-brisent-le-silence-et-denoncent-tortures-et-contraintes_a142245.html https://www.gabonreview.com/gabon-nous-ne-nous-tairons-pas-previennent-sylvia-et-noureddin-bongo/

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