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01/07/2025   

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Inéligibilité Confirmée : La Cour Africaine Déboute Laurent Gbagbo dans sa Lutte pour la Présidentielle Ivoirienne

Inéligibilité Confirmée : La Cour Africaine Déboute Laurent Gbagbo dans sa Lutte pour la Présidentielle Ivoirienne

La Cour africaine des droits de l’homme a rejeté la requête de Laurent Gbagbo, mettant un terme à ses espoirs de participer à l’élection présidentielle de 2025. Ce revers juridique ravive les débats sur la justice, la démocratie et l’indépendance des institutions en Afrique.

Le 26 juin 2025, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), basée à Arusha, a jugé irrecevables les arguments de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, qui accusait l’État de l’avoir radié injustement des listes électorales. L’ex-chef d’État contestait une condamnation à 20 ans de prison par contumace, liée au braquage de la BCEAO lors de la crise post-électorale de 2011. Malgré son acquittement par la CPI en 2021, cette décision nationale reste en vigueur et a justifié son inéligibilité. La Cour a conclu qu’aucune preuve de violation des droits humains n’a été apportée, notamment sur la présomption d’innocence ou l’égalité devant la loi. Les autorités ivoiriennes ont, selon elle, agi dans les limites légales. Le verdict, bien que rendu par défaut en l’absence de l’État défendeur, est sans appel. Il confirme l’exclusion de Gbagbo du scrutin à venir, comme d’autres opposants tels que Guillaume Soro et Tidjane Thiam, également frappés par des décisions judiciaires.

Mais un paradoxe demeure : la Côte d’Ivoire ne reconnaît plus la compétence de la CADHP depuis 2020. Ainsi, même une décision favorable à Gbagbo n’aurait pas été contraignante pour Abidjan. Cette situation interroge sur la portée réelle des institutions régionales et sur la capacité de la justice africaine à garantir l’équité politique. Ce verdict souligne l’urgence d’un débat continental sur la souveraineté, l’État de droit et l’universalité des droits politiques en Afrique. À l’approche d’une élection déterminante, les Ivoiriens et plus largement les Africains s’interrogent : la démocratie peut-elle s’épanouir sans une justice perçue comme légitime et indépendante ? Au-delà du cas Gbagbo, c’est la crédibilité des mécanismes de régulation continentaux qui est en jeu. Une chose est certaine : sans institutions fortes et respectées, l’alternance politique et la stabilité démocratique resteront fragiles sur le continent.

Sources : https://www.incotedivoire.net/article-flash/African%20Court%20Clears%20Côte%20d’Ivoire%20of%20Human%20Rights%20Violation%20Accusations https://fr.africanews.com/2025/06/28/cote-divoire-laurent-gbagbo-deboute-par-la-cour-africaine// https://www.aip.ci/212498/212498-womudu/ https://qiraatafrican.com/fr/15707/cote-divoire-la-cour-de-lunion-africaine-porte-un-coup-dur-a-la-candidature-de-laurent-gbagbo-a-la-presidence/

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La Cour africaine des droits de l’homme a rejeté la requête de Laurent Gbagbo, mettant un terme à ses espoirs de participer à l’élection présidentielle de 2025. Ce revers juridique ravive les débats sur la justice, la démocratie et l’indépendance des institutions en Afrique.

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