Donald Trump a affirmé que ces frappes, menées par des bombardiers furtifs B-2, avaient « totalement détruit » la capacité d’enrichissement de l’Iran. Les infrastructures ciblées, considérées comme stratégiques dans le développement nucléaire iranien, ont été sévèrement endommagées. En réponse, Téhéran a rapidement lancé une attaque massive sur Israël, faisant état de blessés et de dégâts importants. L’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que l’atelier de centrifugeuses à Ispahan avait été touché, tout en précisant qu’aucune hausse de radiation n’avait été détectée.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué l’initiative américaine comme une décision « audacieuse » qui, selon lui, « changera l’Histoire ». Israël a immédiatement élevé son niveau d’alerte, fermé son espace aérien et annoncé des frappes supplémentaires en territoire iranien, affirmant avoir ainsi retardé de plusieurs années les avancées nucléaires de la République islamique. De son côté, l’Iran a qualifié l’attaque américaine « d’acte barbare » et de « violation flagrante du droit international », tout en assurant que son programme nucléaire se poursuivrait coûte que coûte. La riposte iranienne ne s’est pas limitée aux missiles : des drones kamikazes ont également été envoyés vers des cibles israéliennes, compliquant davantage la donne militaire.
Les réactions internationales ont afflué rapidement. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « profondément alarmé » par cette dangereuse escalade. Des pays comme le Venezuela et Cuba ont fermement condamné l’intervention américaine, tandis que le Mexique et l’Arabie saoudite ont appelé à une désescalade par la voie diplomatique. La Turquie a critiqué les frappes israéliennes, tandis que l’Union européenne a exprimé son inquiétude croissante et souhaite accélérer les négociations avec l’Iran pour éviter un embrasement régional.

Par-delà les affrontements militaires, les conséquences humanitaires commencent déjà à se faire sentir. L’ONU a mis en garde contre une possible nouvelle crise de réfugiés dans la région. À Gaza, où la famine et les bombardements persistent, la situation continue de se détériorer, mais reste éclipsée par les dernières évolutions du conflit.

Alors que Donald Trump menace l’Iran de « frappes bien plus importantes » en l’absence d’un retour rapide à la paix, Téhéran, de son côté, ne montre aucun signe de recul. Le lourd bilan humain, avec plus de 400 morts civils recensés en Iran lors des frappes israéliennes, rappelle l’urgence d’une solution. La communauté internationale est désormais confrontée à un dilemme stratégique : désamorcer une crise à fort potentiel de contagion ou risquer un conflit régional aux conséquences incalculables. Une mobilisation diplomatique urgente s’impose pour tenter de contenir le brasier.
Sources : https://trt.global/afrika-français/article/ed600994dab6 https://www.rts.ch/info/monde/2025/minute-par-minute/28921037.html