Aujourd'hui

29/04/2025   

PUB

PUB

Sport

Les grands moments du sport, les performances exceptionnelles et l’impact sur la société.

Cameroun : Yaoundé ou Garoua ?  La Fecafoot et le Gouvernement en Guerre pour le Match

Le bras de fer entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et le gouvernement camerounais s'intensifie à l'approche du match crucial entre le Cameroun et la Namibie, prévu le 7 septembre 2024.

Le bras de fer entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et le gouvernement camerounais s’intensifie à l’approche du match crucial entre le Cameroun et la Namibie, prévu le 7 septembre 2024. La question qui agite les esprits est simple mais complexe : le match se déroulera-t-il à Yaoundé ou à Garoua ? À une semaine de l’événement, la réponse demeure incertaine, alimentant la confusion parmi les supporters et les acteurs du football.

Les Arguments des Parties Prenantes

La Fecafoot a récemment exprimé son désir d’organiser le match à Garoua, en raison de la désignation initiale de ce stade par la Confédération africaine de football (CAF). Cependant, le ministère des Sports, soutenu par l’Office national des infrastructures et équipements sportifs (ONIES), a recommandé le stade omnisports d’Amadou Ahidjo à Yaoundé, citant des raisons logistiques et de sécurité. En effet, le stade de Garoua est actuellement jugé indisponible pour accueillir un événement de cette envergure.

Fecafoot : Dans une déclaration récente, la Fecafoot a insisté sur sa capacité à organiser le match dans un cadre approprié. Son président a déclaré que « la Fecafoot met tout en Å“uvre pour déstabiliser l’équipe nationale du Cameroun » et a demandé à être laissée à ses prérogatives. Selon eux, la pelouse de Yaoundé n’est pas en état optimal, ce qui pourrait compromettre la performance des joueurs.

Gouvernement : De son côté, le ministère des Sports a affirmé que « le match doit se jouer au stade omnisports Amadou Ahidjo de Yaoundé » en raison de « circonstances objectives ». Le ministre a souligné que la sécurité des joueurs et des spectateurs est primordiale et que le stade de Garoua ne répond pas aux exigences nécessaires.

Réactions et Conséquences

La tension entre les deux entités a suscité des réactions diverses au sein de la communauté footballistique. Les supporters sont partagés, certains soutenant la Fecafoot et d’autres le gouvernement. Les conséquences de ce conflit pourraient être significatives, non seulement pour l’organisation du match, mais aussi pour l’image du football camerounais à l’international. Impact sur l’Équipe : Les Lions indomptables, qui doivent se rassembler le 2 septembre, sont également affectés par cette incertitude. Les joueurs et le staff technique souhaitent une résolution rapide afin de se concentrer sur leur préparation.

À l’approche du match, il est impératif que les deux parties trouvent un terrain d’entente. La Fecafoot a demandé à l’ONIES de mettre à sa disposition le stade de Garoua, mais la réponse de l’ONIES reste en attente. La situation actuelle laisse présager un dénouement difficile, où la Fecafoot, n’étant pas propriétaire des stades, pourrait se voir refuser l’accès à Garoua pour diverses raisons.

Le match Cameroun-Namibie est plus qu’une simple rencontre sportive ; il est le reflet d’un système en crise, où les intérêts personnels et institutionnels semblent primer sur le bien commun. Alors que la date fatidique approche, les acteurs du football camerounais doivent impérativement se rassembler pour éviter un fiasco qui pourrait ternir l’image du pays sur la scène africaine. La question demeure : Yaoundé ou Garoua ? La réponse est attendue avec impatience, mais le temps presse.

Sources : https://www.camfoot.com/actualites/la-fecafoot-demande-a-lonies-la-mise-a-disposition-du-stade-de-garoua,496893.html https://fecafoot-officiel.com https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240830-cameroun-yaound%C3%A9-ou-garoua-bras-de-fer-fecafoot-gouvernement-se-poursuit-match-namibie https://fr.news.yahoo.com/cameroun-yaound%C3%A9-garoua-bras-fer-052510463.html

Pub

Pub

À découvrir aussi

Annoncée par le président Nana Akufo-Addo, la suppression des visas pour tous les ressortissants africains d’ici fin 2024 vise à renforcer les liens entre les pays du continent et à promouvoir le tourisme et les affaires.
La nouvelle constitution du Mali, adoptée en juillet 2023, relègue le français au statut de langue de travail et officialise treize langues nationales. Ce changement marque une rupture significative avec l’héritage colonial et reflète des tensions croissantes avec la France.
La banque nigériane Zenith Bank ouvre une succursale à Paris, marquant une étape importante dans l’expansion des institutions africaines en Europe. Une stratégie qui contraste avec le retrait progressif de plusieurs banques européennes du continent africain.
La Banque africaine de développement (BAD) se prépare à élire son nouveau président en mai 2025 à Abidjan. Parmi les candidats, Bajabulile Swazi Tshabalala et Amadou Hott se distinguent, chacun soutenu par des pays et des groupes d’influence. Cette élection représente un moment clé pour l’avenir économique du continent africain.
Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a appelé à une révision urgente de la liste électorale lors d’un meeting à Aboisso, soulignant l’importance d’une mise à jour annuelle. Il a également exprimé des préoccupations concernant le faible taux d’inscription et les enjeux économiques à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025.
Le groupe français Orano a annoncé le 20 décembre 2024 qu’il engageait un arbitrage international contre l’État du Niger, suite à la suspension de son permis d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren. Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Niamey et les entreprises minières, exacerbées par les récentes politiques de souveraineté du régime militaire nigérien.
Face aux accusations de la République démocratique du Congo concernant l’utilisation de minerais « exploités illégalement », Apple a annoncé le 16 décembre 2024 la suspension de ses achats de tungstène, d’étain et de tantale en provenance de la RDC et du Rwanda. Cette décision soulève des questions sur la transparence des chaînes d’approvisionnement et les pratiques des entreprises technologiques.
L’Union européenne a récemment mis à jour sa liste noire des compagnies aériennes, y ajoutant 55 transporteurs africains, portant le total à 129. Cette décision soulève des questions sur la sécurité aérienne et les impacts économiques pour les compagnies concernées.
Les descendants d’esclaves déportés lors de la traite transatlantique peuvent désormais demander la nationalité béninoise, une mesure historique annoncée par Cotonou. Ce geste, chargé de symbolisme, soulève des questions sur les bénéficiaires potentiels, les motivations du gouvernement et les défis de sa mise en œuvre.